• ~~ Juillet flamboie ! ~~ de Marielle

     

     Juillet flamboie ...

    Les blés ondulent sous la brise,
    Les coquelicots de la vague sont rois,
    Et d'audace rivalisent.

    Dans cette blonde immensité,
    Timides et charmeurs, les bleuets
    Sèment, çà et là, leurs pétales azurés.

     

    Quelques chardons hardis

    Ont bousculés les semis,

    Et les pesticides maudits.

     

    Le paysan interroge le ciel ?
    Malgré tout la récolte s'annonce belle ...
    On pourra couper ... demain grâce au ciel ...
     

    Juillet flamboie !

    Marielle

     

     

    ( Poème n°29 du recueil "Fleurs et parfums dansent sur ma lyre" )


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  • Un-sourire-copie-1.jpg

     

    Un sourire, merveilleux réconfort,
    Souvent agréable passeport,
    Il est lumière sur un visage ...

     

    L'arc- en- ciel au delà des nuages,
    De notre vie complice au quotidien,
    Gommant misères et chagrins.

     

    Un sourire, tout comme un ciel bleu,
    C'est du bonheur, c'est un enjeu.
    C'est un ami aux mille vertus.

     

    Vous ...qui passez dans la rue,
    Souriez, souriez aux oiseaux, aux enfants,
    Vous verrez le soleil dans les yeux des passants !

     

    Marielle

    ( N° 18 de "Le fleuve des jours" )


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    Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
    Les barques s'y balancent, au gré du vent sur les eaux.
    Tout là haut, dans l'éblouissante lumière,
    S'échappe le Mont Saint Clair.

    Adossée à ses pentes, la vieille ville, dans une gavotte,
    Fait danser ses cascades et ses grottes.
    A l'ombre, dans tes jardins, tes rues piétonnes,
    "SETE",de tous tes charmes tu frissonnes.

    A tes pieds, la Méditerranée !
    Si bleue, si pure....ensorcelante.
    Sa plage dorée, immense et accueillante,
    Invite à la farniente après la plongée.

    Tandis qu'au port, à l'heure de la criée,
    Une couronne de mouettes réclament la béquée.
    Sur toi plane l'âme de Valery, de Vilar, de Brassens,
    Dans une immense cohue, toute pleine de "l'accent".

    Lorsqu'au soleil miroitent tes canaux,
    Que dans des joutes aux rythmes ancestraux,
    Tes gondoles lancent leurs défi,
    Tu es bien de chez nous la Venise du Midi.

    Marielle


    ( N° 36 du recueil "Au fil du temps volent ..." )


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    Les études, mon Dieu quel tracas !
    Timide fillette de mon village,
    Au collége, souvent dans les nuages,
    En descendre pour parler de l'Himalaya,
    Ne pas "bailler aux corneilles"
    Pendant la leçon de chimie...

    Ne pas rêver au bal du samedi,
    Losqu'on étudiait Pondichéry,
    Laisser tomber sa petite poésie,
    Pour réciter des vers de Corneille !
    Et dire adieu à la robe vert-d'eau,
    Quand la question était : Mirabeau.

    Pourtant, vint l'heure des examens ...
    Et le succès entre les mains,
    Qu'elles étaient belles les "Foires Jacques Coeur" !
    Garçons et filles d'un même coeur,
    Les trains fantômes ...les chenilles ...
    Nous n'étions que de joyeux drilles !

    Adieu la chimie, Corneille... Mirabeau...
    On se croyait en haut de l'escabeau !
    C'était la période bienheureuse,
    Juste avant cette guerre affreuse ...
    Mes quinze ans ...mes dix sept ans,
    Les mariages des amis, des parents ...!

    Des bals toute une nuit durant,
    Toujours en résonnent les accents.
    Un demi siecle et cheveux blancs,
    Me séparent des joies d'un autre temps.
    Mais sur mon coeur comme une caresse,
    Dansent les années roses de ma jeunesse !

    Marielle

    ( Ecrit en 1992 / N° 12 pour le recueil "Dans la lumière des..."


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    ~~ Le frais  matin ~~ de Leconte de Lisle

     

    Le frais matin dorait de sa clarté premiére
    La cime des bambous et des gérofliers.
    Oh ! Les mille chansons des oiseaux familliers
    Palpitant dans l'air rose et buvant la lumière.


    Comme tu brillais, ô ma douce lumière,
    Et tu chantais comme eux vers les cieux familliers !
    A l'ombre des letchis et des gérofliers,
    C'était toi que mon coeur contemplait la première.


    Telle au jardin céleste, à l'aurore première,
    La jeune Eve, sous les divins gérofliers,
    Toute pareille encore aux anges familliers,
    De ses yeux innocents répendait la lumière.


    Des siécles ont passé, dans l'ombre ou la lumière,
    Et je revois toujours mes astres familiers,
    Les beaux yeux qu'autrefois sous nos gérofliers,
    Le frais matin dorait de sa clarté première !


    Charles-Marie Leconte de Lisle

     


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