•  ~~ Les miserables ~~  G. Cocks  ~~ Les miserables ~~  G. Cocks

     

     

    Le cerf galope depuis très longtemps…

    ll remonte le temps…et sa folle chevauchée

    depuis les ruelles pavées,

    dans la crasse de l’indigent,

    dans l’habit de la misère,

    dans les ombres de Paris, fantômmise

    encore le repos des douces âmes souffrantes et soumises.

    Les misérables errent encore à la frontière des cannes à sucres

    en quête de justice sociale, ils mendient le dur pain,

    le pain rassit aussi dur que la vie : le pain du larcin quotidien.

    Il n’y à malheureusement pas d’âge pour les petites Cosette

    sous les cieux du monde entier,

    et très peu de Jean Valjean dont le lâcher, de la bonté universelle,

    tel des colombes prisonniers de nos angoisses avides,

    suffirait à faire reculer des déserts.

    Misérable ! Les faiseurs de volonté, les insurgés continuent de mourir sur la barricade et le prolétaire est devenu le sang du monde. Le temps n’a pas changé, nous sommes un univers de misérables aux mains de quelques fous dont le pouvoir ne confère aucune force mais une lâche impuissance.  Comme le disait le poète « (…) tant qu’il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas être inutiles »

     Georges COCKS

     


     

     

    Georges COCKS
    Ecrivain-poète-Romancier
    Mon Site : www.cocksgeorges.jimdo.com

    Mes livres :

    - Kala-Pani, La malédiction des flots-Carnet de route voyage en Afrique
    -Souvenirs d'antan de la Guadeloupe-Lettres et aquarelles
    -Ramdam des mots-Rue François Arago-Les lettres d'Eloïse

    En vente chez tous les libraires en ligne. Disponible aussi en format E-Book téléchargeable sur Amazon.

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    Une boule de feu sise dans le feuillage

    Perce de sa lueur le rideau de la nuit

    Que des pinces de fer à la douceur de fruit

    Referment d’un regard dans un coin de treillage.

     

    La main d’une déesse affairée au teillage

    Découpe le silence au parfum qui s'enfuit

    Dans un grain de brouillard badigeonné d’enduit

    Pour résister au vent pendant l’appareillage.

     

    Couronné de saphir le visage d’un saint

    Se glisse entre les doigts d’une femme qu’on plaint

    Parce que son chapelet reste sa dernière arme.

     

    Or comme un bibelot qui se brise au soleil

    L’image du bonheur dégoulinant de charme

    Se fige dans le boue aux lèvres de vermeil.

     

    Francis Etienne Sicard Lundqist ©2013


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  •   ~~ Silence ~~ A.Gurly

     

    Regarde ! Un jour se meurt, de lumière, lassé !
    Le ciel, qui fut si bleu, se voile d'azur sombre,
    Et, au fond des quasars, les étoiles sans nombre
    Allument des lampions sur nos rêves cassés.

    La nuit traîne à pas lents nos âmes entassées
    Sous la touffeur des jours où ne passe aucune ombre,
    Dans l'immense désert qu'est la foule sans nombre
    Aux cœurs sans battement, aux amours sans passé.

    Le soir cogne au carreau qui éclaire la chambre.
    On n'a plus de chaleur lorsque finit Décembre,
    Et l'ombre, tôt venue, tisse le deuil du jour...

    Ecoute. Rien ne bruit sinon le vent dans l'arbre,
    Sinon le lourd tic-tac sur le bonheur-du-jour,
    Où la vieille pendule effeuille un temps de marbre...

     

    Alain Gurly

     

     


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      ~~ La rose et le soleil ~~

     

    Ce matin, lentement elle a dressé la tête.

    A la lueur bleutée d'un pâle petit jour.

    Des perles de rosée l'éffleurent puis ruissellent

    Semblables à des larmes lors d'un premier amour;

     

    Substil, léger, un rayon de soleil caresse

    Les multiples couleurs de son beau teint hâlé,

    Et sous ce doux baiser plein de tendres promesses,

    La voila qui s'entrouvre, prête à se donner.

     

    Miracle de l'amour, faut-il si peu de chose

    Pour qu'un simple bouton dans son écrin secret,

    Eclate au soleil, nous donnant une rose

    Qu'au matin un amant a voulu libérer ?

     

    Ô rose fleur d'amour au parfum enivrant,

    Gonfle ton pur calice sous l'embrun et le vent,

    Embellis notre vie dans ce monde cruel,

    En offrant tes pétales au pourpre du soleil.

     

                                          Solange Pastou.

     


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  • ~~ Bon Premier Mai à tous  ~~

    ~~ Convalaria ~~

     

     Fines clochettes, parfum discret ....

    Dans les sous-bois reste caché.

     Eclos enfin, dans la tiedeur de mai,

     Le bonheur, dit-on, il nous apporte.

     

     Pour l'honnorer de ce "présent"

     A la boutonnière on le porte.

     Convallaria est son nom savant.

     Pour nous tous, un brin coquet

    c'est le muguet !

     

        Marielle

      

     ( N° 15 de "Fleurs et parfum..." )

     


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