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Jolie, jolie pluie d´été
Lorsque tu venais chanter
Et l´école aux jeux,Nos cœurs joyeux
Respiraient la jeunesse
Moi j´avais quinze ans je crois
Les autres presque autant que moiMais je vous aimais déjà
Vous étiez si belle
La tonnelle en fleurs
Connaissait nos cœurs
Et nos bavardagesNos baisers volés
Jolie pluie d´été,
C´était de notre âge
Et voilà comment un jour
Tu nous a parlé d´amour
Jolie, jolie pluie d´été
Lorsque tu venais chanter
Et les soirs aux jeux
Nos cœurs joyeux
Respiraient la jeunesse
Nos amours se sont fanés
Jolie, jolie pluie d´été
Toi tu n´as pas changé
Mon amie fidèle
A d´autres accords
Tu fais des efforts
Belle magicienne
Donne l´avenir aux amants flétris
Par les nuits que j´aime
Jolie, jolie pluie d´été
Au soleil il faut chanter
Dans le cœur tu fais danser
Jolie pluie que j´aime.Pierre Malar
PS: pour cette pluie que tout le mone attend !!
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Cette sensation, après de longues années,
de s'être quitté la veille.
L'intensité de ce bref échange,
Cette compréhension immédiate,
La profondeur de ce regard complice,
Cet instant délicieux où ni l'un ni l'autre
ne savent ce qui leur arrive,
La douceur oubliée de cette main caressante
Ce regard complice du lendemain,
Cet accord tacite,
sur l'importance de ce qui s'est passé,
Sur le fait que dans le fond, rien n'a changé..Albert Louis
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Les années "trente" de ma jeunesse,
Des heures paisibles, de heures de liesse,
J'avais dix ans ...j'avais seize ans ...
Les années "trente" pas de vitesse,
Le pas tranquille de l'ânesse,
Nous conduisait béatement.
Les années "trente" je le confesse,
Nous n'avions rien ...que la jeunesse;
Mais dans les coeurs, tous les printemps.
Les années "trente" pleines de promesses,
Bals populaires, chansons, ivresse ...
Dans l'attente de nos vingt ans,
C'était Byzance ...c'était Florès !
Marielle
( N° 23 de "Aux couleurs du temps" )
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la lumière seule sépare le jour de la nuit
la seule lumière arrimée à tes silences
te dit au milieu des rumeurs
que miroitent les étoiles
fulgurances aux paupières
ouvertes
tes paroles anciennes défigurées flottent dans la brume
dans les larmes des rochers solitaires assiégés de fracas
diluées dans le vitriol des haines
tes paroles dansent au-devant de mes yeux
insaisissables
les prières s'effritent contre les parois
rêves décimés
seuls demeurent
de vides lendemains
défigurées tes paroles
vont et viennent entre midi et minuit
reviennent se balancent entre les effluves de ce jasmin
que l'on dit reine de nuit
et l'indolence inodore des bougainvilliers qui se déhanchent à bout de tige
reviennent entre minuit et midi tes paroles aux ailes décolorées
te souviens-tu des landes de l'exil aplanies par les vents douteux
des tracés obscurs qui ne font aucun sens
te souviens-tu de ces éclats d'émeraude
que m'offrait la mer à chacun de tes pas libérant l'écrin d'un sourire
te souviens-tu
seule la lumière sépare la nuit du jour
la lumière seule
arrimée
à l'écho du silence
VINOD RUGHOONUNDUN (août 2008)( Poète Mauricien )
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En son lit de satin broché d'étoiles d'or
Agonise Monsieur. Hélas! Monsieur est mort.
Une soubrette accorte, insensible à ce drame,
Entre dans le boudoir pour consulter Madame,
Toussote, mal à l'aise, et murmure tout bas :
- Le mort... l'habille-t-on de souliers et de bas ?
Essuyant ses beaux yeux dont une larme glisse,
Madame est courroucée et sa bonne au supplice...L'Autorité retrouve un ton acrimonieux :
- On ne dit pas "le mort"... Il est pour vous "Monsieur"...
Confuse, mais ployant son échine soumise,
- Bien Madame !... répond celle qu'on tyrannise...
Après une nuit blanche offerte au vieux défunt,
Et quelques pleurs versés que par usage on feint,
La sonnette surprend toute la maisonnée.
-Eh bien! qu'attendez-vous, êtes-vous fatiguée ?
Dérangez-vous, ma fille, en vous pressant un peu..."
- Madame, il faut venir... Ce sont les croqu'...Monsieur !Mona
En ce début de canicule
un peu d'humour serra peut-être rafraichissant !!
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