•    ~~ Pour ceux qui t'aiment ~~ de G. Cocks.
     A toi qui déteste ceux qui t’aiment
    Et qui aime ceux qui te détestent
    Ceux-là même qui te font croire qu’ils t’aiment
    Ils t’habillent, ton look est branché
    Mais à la porte de l’avenir tu es recalé
    Aucune chance pour toi à l’embauche.

    Tu veux imiter Bob !
    Tu y es arrivé presque,
    Mais il te manque ta guitare
    Mais sache qu’on ne parlera pas de toi en bien
    Tu es vu comme un bon à rien
    Et pourtant tu as du talent
    Mais ta vie par adoption
    Cache tous tes dons.

    Tu vis au jour le jour dans le système
    C’est lui ton parrain de la misère
    Ton beau-père hypocrite
    Il ne veut qu’une chose :
    Que tu te rebelles contre toutes valeurs
    Contre toutes disciplines
    Contre toutes éducations
    Et l’addition reste toujours salée :
    Tu bois, tu fumes, tu mendies, tu voles
    Jusqu’au jour ou l’un de tes frères
    T’étendra par terre.
    Si seulement tu avais écouté ceux qui t’aiment
    Tu les épargnerais encore de toute cette peine.
    Si tu lis ces mots,
    Tu as encore une chance pour tout changer,
    Reprendre le contrôle,
    Et refuser ce jeu de rôle.

    Georges COCKS

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    Georges COCKS
    Ecrivain-poète-Romancier
    Mon Site : www.cocksgeorges.jimdo.com

    Mes livres :

    - Kala-Pani, La malédiction des flots
    -Carnet de route voyage en Afrique
    -Souvenirs d'antan de la Guadeloupe
    -Lettres et aquarelles
    -Ramdam des mots
    -Rue François Arago
    -Les lettres d'Eloïse

    En vente chez tous les libraires en ligne. Disponible aussi en format E-Book téléchargeable sur Amazon.

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  •   ~~ Juillet flamboie ~~ de Marielle. 

     

    Juillet flamboie ...
    Les blés ondulent sous la brise,
    Les coquelicots de la vague sont rois,
    Et d'audace rivalisent.

    Dans cette blonde immensité,
    Timides et charmeurs, les bleuets
    Sèment, çà et là, leurs pétales azurés.

     Quelques chardons hardis

    Ont bousculés les semis,

    Et les pesticides maudits.

    Le paysan interroge le ciel ?

    Malgré tout la récolte s'annonce belle ...

                            On pourra couper ... demain grâce au ciel ...                                                              Juillet flamboie ! 
      
                                               

                                                   Marielle





    ( Poème n°29 du recueil "Fleurs et parfums dansent sur ma lyre" )

     


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  •     ~~ Longe de lune ~~ F.E. Sicard.

     

    Sa blafarde splendeur verse son sang de cire

    Sur le rebord des murs qui recouvrent la nuit

    D’une ombre de silence et d’une once de bruit

    Pendant que sous l’ivoire une larme transpire.

     

    Quelques carreaux de ciel où le destin conspire

    Jonchent un long chemin de la chair de ce fruit

    Que des bouches d’enfant pris d’un désir fortuit

    Détachent de la peau dans un éclat de rire.

     

    Des mines d’argent pur s’ouvrent comme des feux

    Dont les flammes de verre aux reflets lumineux

    Lèchent de leur miroir le visage d’un ange.

     

    Or c’est son souffle impur qui ravive le sel

    Au bord d’un lac de lait à la saveur d’orange

    Comme si le savoir renaissait d’un missel.

     

    Francis Etienne Sicard Lundquist 


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  •    ~~ Souvenirs...souvenirs... ~~ de Marielle

     

    J'aimais auprès de toi,
    Les sentiers parcourir ...
    Des senteurs âpres m'étourdir,
    Des algues des embruns ...
    A l'air pur ajouter, un peu de sel marin.


    J'aimais être avec toi,
    Dans ce décors vibrant,
    Où les yeuses vont penchant,
    Entre terre , ciel et mer,
           Et goûter à tes lèvres, un peu de sel de mer !

                Marielle.


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  •    ~~Brise d'été ~~ de St.ephan Bordèse

      Vent bienfaiteur caresse les monts

    Effleure la prairie
    Et les grands bois et les vallons,
    La nature est fleurie.

    Vois les fleurs se sont écloses
    Sous ton baiser enchanteur,
    Et des nids tantôt moroses
    Entends, entends le joyeux chœur;

    Souffle encore, ô douce brise.
    Souffle encore, ô douce brise,
    Tout renaît sur terre par toi,
    Tout s'enchante et tout se grise.

    En cédant, en cédant à ta loi !
    Viens ! ah ! viens !
    Souffle encore, douce brise.

    Stephan Bordèse

     

     


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