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Originale, brillante, indépendante et insoumise, George Sand séduit par son audace. Fidèle ambassadrice du Berry, elle marque le 19ème siècle d'une empreinte saisissante. C'est dans son Domaine de Nohant
en Berry qu'elle écrit la majeure partie de son œuvre, des romans qui connaissent de son vivant un immense succès :
Sa maison est vivante ! Elle respire, transpire l'intimité d'une femme qui a inspiré et charmé ses contemporains : il semble que les doigts de Chopin courent encore sur le piano dont les notes romantiques s'évaporent dans l'air parfumé des jardins.
Chopin au piano
Au jardin
C'est une escapade chargée d'émotion et de belles lettres sur la route des amoureux, une escale hors du temps, sur les traces des traditions populaires que l’auteur a su saisir avec tant de justesse et de tendresse.
Peinture Renoir
~~ Jardin du domaine de George Sand ~~
(sortie n°12 Chateauroux /La Chatre)
Lieu subtil et original, espace magique où se croisent des présences invisibles, ce jardin d'écrivain est le résultat fragile de l'amour de George Sand pour le terroir de Nohant et de la Vallée Noire.
Bureau
Les portraits
Salle à manger
George Sand passa l'essentiel de sa vie dans cette gentilhommière de la Vallée Noire. Elle y organisa un jardin, indissociable de sa maison et du village de Nohant.
Un verger, une roseraie, un «fleuriste», un petit bois dans l'esprit romantique et le cimetière, tout y évoque l'écrivain.
Le parc historique de 6 hectares, propriété de l'État depuis 1961, fait l'objet d'une restauration minutieuse. Cette réhabilitation vise à mettre simultanément en valeur l'atmosphère du parc de l'enfance de George Sand et les tracés et plantations auxquels contribua l'écrivain.
Deux influences de style s'opposent dans les jardins :
le XVIIIème siècle avec les idées d'utopie champêtre et le point «naturaliste» du milieu du XIXème siècle.
On découvrira successivement la cour d'honneur ombragée par un grand if, puis une allée bordée de pivoines qui conduit à la roseraie avec rosiers grimpants et plantes annuelles.
Le potager et le verger occupent chacun une grande parcelle, séparés par une allée bordée de plantes vivaces.
De vieux fruitiers sont disposés sur une prairie fauchée.
Derrière, un allée traverse le parc boisé, entre la pinède et le bosquet, pour mener à l'étangEt "La marre au diable" nous rappelle des souvenirs d'enfance...
Enfin, le jardin des cèdres et le jardin des parfums (chèvrefeuilles, clématites et weigelias) rappellent aux visiteurs que l'endroit reste, au fil du temps, propice à la flânerie et à l'inspiration.
George Sand et son refuge
Lasse de ses amours tourmentées, fatiguée des attaques des critiques, bouleversée par l'échec de la Révolution de 1848, la répression qui s'ensuivit, et «l'effroi du siècle», George Sand rêve de calme, de sérénité. "J'aspire toujours à l'absence. L'absence, pour moi, c'est ce petit coin où je me reposerais"
Gargilesse en Berry, un des plus beau village de France.
Alexandre Manceau répondra à cette aspiration; il est l'amant «à la fois chat caressant et chien fidèle». Il lui offrira même son coin de paradis :
La Villa Algira.
Le refuge de G.Sand
La Vallée de la Creuse garde les traces des plus grands peintres de son temps qui ont posé leur chevalet sur les rives.
Gargilesse est une halte incontournable pour tous les amoureux en quête d’un week-end romantique, suivant l’idylle de George Sand et de son dernier amour, Alexandre Manceau.
Son refuge transformé en musée
Reconstituée en 1958 sur les conseils de la petite-fille de l'écrivain, elle abrite actuellement les collections de famille, documents et objets personnels de George et Maurice Sand.
Elle complete admirablement les musées de La Chatre et de Nohant.
Une aquarelle de Jean Louis Muller
Depuis 1968, la belle église romane de Gargilesse, Un des Plus Beaux Villages de France tant apprécié par George Sand, résonne au son délicat et cristallin de la harpe.
C'est sur la musique du festival d'été à Gargilesse
que nous terminerons ce reportage, du Domaime et du refuge de
George Sand.
J'espère que le recit de cette femme hors du commun vous a plu
je vous dis bonne semaine, à mardi pour la poésie.
Bien amicalement
Marielle.
Sources :Wikipedia - Berry province - Journaux régionnaux.
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Je suis le chardon ...
Je sais que vous me détestez,
Que vous me piétinez, me détruisez
Dans vos herbages, vos jardins;
Pourtant, je ne vous demande rien !
Je suis le chardon ...
Trouvant près des buissons, quelque liberté
Je vous nargue dans ma jolie robe bleutée.
Et pour me venger, je vous pique les mains
D'oser à présent, me prendre pour votre bien !
Je suis le chardon ...
Celui que vous avez tant méprisé,
Trône fièrement en fleurs séchées,
Pour l'hiver, sur votre table de salo
Et se rit de votre air béat,
Devant un bouquet de chardons !
Marielle
(Poème n° 15 du recueil "Entre fleurs et parfums vagabonde la Muse" )
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Dans un bruit de cymbale et de fruits en métal
Quelques fragments de pluie au bord de la banquise
Rougissent comme un antre où des bouts de cerise
Murissent sous la peau d’un conte oriental.
D’absurdes passions au breuvage fatal
Dévorent le silence en bois de friandise
Que des rubans de sable aux couleurs de l’église
Enferment dans le sang d’un boisseau de cristal.
La vision se meurt et se brise en ficelle
Par jets de céramique et de violoncelle
Comme si le chagrin abrégeait le destin.
Pourtant sous le maillet d’une page en écaille
Le temps tisse un filet dont le sombre satin
Couvre la chair ôtée au pli de chaque maille.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012
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Couchées, à l’ombre d’une cocoteraie sur le sable blanc ;
David et Marie font bronzer leur teint chatoyant,
Nues, elles se plaisent dans ce petit paradis des Saintes,
Triste quand même, de ne pas pouvoir s’offrir une étreinte.
Souvent séparée entre deux mers, loin de leur nid d’amour,
Un petit poisson volant les rassure, tour à tour;
Chaque jour, quand il saute par-dessus la ligne d’horizon,
Il risque de retomber entre deux gigantesques fanons.
Chaque jour, quand elles rentrent, toutes dégoulinantes de sueur,
Elles admirent à travers les palmes, le mélange des couleurs,
Un feu d’artifice, comme une parade nuptiale,
Un couchant radieux, où les grillons ouvrent déjà le bal.Georges Cocks ( Guadeloupéen
Georges COCKS
Ecrivain-poète-Romancier
Mon Site : www.cocksgeorges.jimdo.com
Mes livres :
- Kala-Pani, La malédiction des flots
-Carnet de route voyage en Afrique
-Souvenirs d'antan de la Guadeloupe
-Lettres et aquarelles
-Ramdam des mots
-Rue François Arago
-Les lettres d'Eloïse
En vente chez tous les libraires en ligne. Disponible aussi en format E-Book téléchargeable sur Amazon.
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Derrière le rideau séculaire des buis,
Le soleil d'automne va dormir pour la nuit.
Il enflamme les flans de la vieille carrière
Avant d'éteindre ses feux, sa lumière.
Ses rayons blême et palis, jouent
Dans les fractures béantes des pierres,
Avec les arbrisseau et les lierres
Encore parés de jaune, de roux.
La vieille maison basse, accroupie,
Y abrite des vents son toit roux
Accroché au vert sombre des buis.
Comme des frimas un avant goût,
La cheminée se tend vers un ciel déjà froid
Et lance sa fumée qui sent le bois.
Marielle.
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