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Chers amis,
Chacun prend ses vacances comme il l'entend,
Pour moi quelques semaines... j'aurais besoin....
Non, je ne m'en vais pas dans les Iles...
Des choses à faire.... et du repos.
Courant septembre ...vite
Je reprends pour
ètre avec vous.
Je vous embrasse toutes et tous
et à bientôt le plaisir de vous faire lire des poésies.
Marielle
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En éteignant le jour au bout de sa baguette
Le grand magicien poudre le sang du soir
D’un sable de sommeil versé d’un encensoir
Où brûlent des parfums de thym et de sarriette.
Un voile de cristal plié dans sa musette
Il marche d’un pas lent tout au long d’un trottoir
Où danse encore un peu l’onde d’un abreuvoir
Que des étoiles en fleur glissent dans leur serviette.
La nuit blanche s’éveille au parfum d’un jasmin
Dont le voile cendré borde le long chemin
Qui conduit de la plage aux terrasses de l’île.
Derrière les volets les premiers chuchotis
Bruissent en secret comme les clapotis
D’une barque qui part sur une mer d’argile.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014
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~~ Parole de G. Thomas, chanter par Isabelle Aubret et Jean Ferrat ~~
J'aisouvent pensé que c'était loin la viellesse mais tout doucement la vieillesse vient petit à petit par délicatesse parfois je la vois gagner du terrain Certains sont frileux quand le jour décline mais moi j’ai gardé tout au fond du cœur ce dont je rêvais quand j’étais gamine et qui m’a toujours fait croire au bonheur Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises avant de claquer sur mon tambourin avant que j’aie dû boucler mes valises et qu’on m’ait poussée dans le dernier train Bien sûr on dira que c’est des sottises que mon utopie n’est plus de saison que d’autr’ ont chanté le temps des cerises et qu’ils ont depuis changé d’opinion Moi si j’ai connu des années funestes et mes cerisiers des printemps pourris je n’ai pas voulu retourner ma veste ni me réfugier dans un monde aigri Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises avant de claquer sur mon tambourin avant que j’aie dû boucler mes valises et qu’on m’ait poussée dans le dernier train Au lieu d’accepter la nuit qui s’approche je veux fredonner cette chanson-là que j’aimais déjà quand j’étais gavroche quand je traversais le temps des lilas Que d’autres que moi chantent pour des prunes moi je resterai fidèle à l’esprit qu’on a vu paraître avec la Commune et qui souffle encore au cœur de Paris Ah qu’il vienne au moins le temps des cerises avant de claquer sur mon tambourin avant que j’aie dû boucler mes valises et qu’on m’ait poussée dans mon dernier train. GUY THOMAS
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À l'écoute de ta vie, j'ai cueilli des étoiles
j'ai effacé des doutes, j'ai approché de nouvelles certitudes
et dans la profondeur de ta lumière ,j'ai enfoui tourments et lassitudes.
À l'écoute de ma vie, j'ai entrevue des miracles, j'ai vécu mille printemps,
j'ai ouvert des possibles, et dans ce puits de trésors insoupçonnés
j'ai rassemblé la mémoire éparse de mon histoire.
À l'écoute de ta vie, j'ai rencontré des rires, j'ai trouvé derrière les peurs,
des désirs étonnés, j'ai agrandi le temps
et prolongé l'espace, jusqu'aux rives de ton coeur.
À l'écoute de ma vie, j'ai caressé plus de rêves
j'ai accompagné d'autres réalités, j'ai voyagé sur les ailes du vent
et j'ai déposé un baiser soleil levant
sur les paupières de l'espoir
Jacques Salomé ( né 1936 Toulouse)
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Au jardin, le jour s’éloigne du vieux figuier.
Plusieurs cotonnades de nuages s’enlacent
Dans les flaques d'une saison déjà arrivée.
Le chat, indécis, se repose sur la terrasse.
Près du lac du ciel encombré de nénuphars,
J’accepte une invitation à dîner des étoiles.
Quelques mignardises et il n’est pas si tard
Pour s’enivrer de rêves et mettre les voiles.
A l’affût de ces minutes allégeant l’éternité
Je cours très vite dans le couloir de la nuit
Les deux aiguilles n'arrêtent pas de tourner
Sur la pendule ressemblant à une toupie.
Mes soupirs semés au gré de tes caresses
S’enrubannent dans le nid de ton épaule.
A l’orée de mon âme, s’invite la tendresse
Elixir aux senteurs douces dont je raffole.
C’est aux moissons du jour que se tisse
L’étoffe mutine des espoirs éphémères
Mais, le sablier tourne de côté et hérisse
Ses fantômes comme une vieille colère.
Les chuchotements de l’aube s’enivrent
De frissons de givre même pendant l’été
Un trait de sucre dans la tasse et le livre
De nos vies tourne les pages abimées.
Reviendra-t-il le soir où sous la couette
Nos cœurs s’habilleront de sérénité
En pensant que demain sera chouette
Car un véritable bonheur y sera gravé.
SEDNA.
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