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    Tes attentes sont gravées dans mes yeux…

    Les formes fondent dans mes rêves

    Le visage qu’on voit dans tes photos

    N’est pas celui de tes sentiments Istanbul…

     

    Vivre séparé n’a pas d’impact sur tes mers

    Les attentes sont tendues dans tes paysages

    Les pensées ne restent pas sur place

    Istanbul se pose comme du plomb sur mes solitudes…

     

    Les poissons blancs vivent bien vivant dans ton passé

    Les mouettes flânent dans tes souvenirs

    Les amitiés moulues veillent jusqu’aux matins

    L’Anatolie se lève de tes horizons Istanbul…

     

    Uzéyir Lokman ÇAYCI

    Ankara, le 12.01.1980

     

    ~~ Istanbul de mes rêves ~~ de Lokman Cayci


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    Depuis combien de temps sont-elle là ?
    Pour une chapelle, une villa,
    Sous le marteau, sous le burin,
    Dans les tempêtes, sous les embruns.

    Elles ont connu tous les chagrins
    Les révoltes, les colères des humains,
    Les cris de détresse, de démence.
    Écoutez-les pleurez dans le silence ?

    Celles de vos maisons abandonnées,
    Celles des églises, des calvaires,
    Vieilles masures tristes et délabrées,
    Écoutez-les conter l'Histoire de la Terre

     

    Marielle

     

     

      ~~ La voix des pierres ~~ de Marielle.


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      ~~   SARTHE ~~ de Jean Sauré

     

    J'ai vu bien des pays, la mer et la montagne,

    J'ai vu maints monuments, abbayes et châteaux,

    Cathédrales, donjons et manoirs tous plus beaux,

    Et j'ai trouvé la Sarthe en quittant ma Bretagne,

    Ma campagne natale où je ne sus durer.

    J'ai choisi d'autres cieux, une neuve patrie;

    Sarthe sur mon chemin m'accueillit pour la vie

    Et j'y vécus poète, heureux et sans regret;

    Doux pays onduleux, de pins et sables roux,

    De prairies et de champs, de ruisseaux à l'eau lente,

    De logis merveilleux, vieilles pierres qui chantent,

    Sous le soleil de France et dans mon cœur surtout.

    Tant de noms prestigieux chantés par les poètes,

    Le Lude et Montmirail, Verdelles et Courtanvaux,

    Et l'austère Solesmes, l'abbaye de 1'Epau,

    Comment les citer tous en cette ronde en fête !

    L'antique Mans culmine avec sa cathédrale,

    Une dentelle fine à la pierre lointaine,

    Tout autant qu'à Paris, la Dame Souveraine,

    Le Mans dans sa muraille, œuvre monumentale.

    Sur l'inégal pavé, arrête-toi, passant,

    Au long de la ruelle où le ciel se fait mince.

    Vois les humbles logis ou demeures de princes :

    Alors tu sentiras battre l'âme du Mans.

    Fiers Celtes et Romains, tous sont passés céans;

    Rôdent les souvenirs, ici de ceux d'Albion,

    Là de Jeanne Lorraine et de Napoléon;

    De guerriers, de poètes et même d'Artagnan!

    Sarthe, pays du nord, tu n'as pas la chaleur

    De ces lointains pays aux côtes si brûlantes,

    Mais tu as bien mieux qu'eux: des monuments qui chantent,

    Et mon cœur t'a choisie pour un humble bonheur !

    La Province du Maine"  

     

    Jean SAURÉ

     

      ~~   SARTHE ~~ de Jean Sauré

     

     


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    A la cantine, elle boude notre cuisine,
    Et toi tu ricanes, de la voir repousser la "panne".
    Nous pensons sûrement qu'elle a tort,
    Mais entre nous et sa foi, qui doit être le plus fort ?

    Puisque tu n'es pas raciste,
    Tends lui la main et assiste
    Sans rire à sa déconvenue,
    Qu'elle se sente moins exclue.
    Si elle ne calme son appétit,
    Un mur tu auras démoli.

    "Ne hurlons pas avec les loups dans la neige"
    J'ai failli aussi me prendre à ce piège.
    Pourtant, cette étrangère, arrivée en tchador,
    Que mes prunelles mettait déjà à mort ...
    Elle seule, humblement, m'a secourue,
    Dans cette nuit où j'étais perdue !

                       Marielle

    ( N° 8 , du recueil "Au fil du temps ...écrit en 1991")

     

     ~~ Ne hurlons pas avec les loups ~~ de Marielle


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     ~~ Confetti de lumière ~~ de F E .Sicard Lundquist

     

     

    Un arlequin brodé sur un coin de rideau
    Passe à travers le temps comme un souffle de verre
    Que le soleil emplit d’un grand coup de tonnerre
    Pour donner aux enfants un éclair en cadeau.

    Sur le frêle ponton d’un éternel radeau
    Des chevaliers de bois la main au cimeterre
    Bravent de leurs deux bras les monstres de la terre
    Qui rugissent enchaînés sous un puissant fardeau.

    Des libellules d’or frôlent de leur dentelle
    Le toit gris d’une tour où toute sentinelle
    Chasse de ses deux pieds une chauve-souris.

    Puis la ronde des mots tourne autour de la lune
    Traçant des serpentins de tous les coloris
    Que les anges rieurs plongent dans la lagune.

    Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014

     

     

     ~~ Confetti de lumière ~~ de F E .Sicard Lundquist


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