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Douce senteur de l’été aux cicatrices fraîches,
Qui vagabonde à la source des étoiles lacérées.
Esquisse d’un soleil rouge dont chaque mèche
Caresse le ventre de mes souvenirs du passé.Devant ma porte, se pavane un nuage de pluie.
Sur une frange de ciel vide de sens et morne
S’empilent des brassées de silences tous gris.
La mer découvre et se redresse la salicorne.Rien d’autre que la vibration enlacée au cou
Du vent pour se dire que la vie se porte bien
Il faut faire comme si le néant était un tout
Je résiste au ressac qui bouillonne au loin.Ne pas céder au sanglot qui écume de rage
Seulement espérer que tu reviennes vers moi
J’ouvrirai alors le bras de l’océan, en partage
Ton cœur encombré de douceur sera ma voix.Au fond d’un tiroir, j’ai caché une lune bleue
Sur laquelle, j’ai dessiné à la craie ton nom.
Dans le grenier, est rangé un trésor fabuleux
Fait d’un herbier de coquelicots et chardons.Au matin, je vais cueillir le long de la rocaille
Des fleurs d’étoiles dont les senteurs tièdes
Parfument les marais salants et la broussaille
Avant de me reposer à l’ombre dans la pinède.De mon île aux mouettes, je t’écris cette page
Gerbe de mots d’amour pour fleurir le bureau
Pas besoin d’un grand vase pour leur ancrage
Juste un coin du cœur qui servira de radeauSEDNA
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Surnommée les années folles, cette décennie est le théâtre d’une véritable révolution socioculturelle. En effet, les années 20 sont riches en changements.
L'autre jour, ma femme me dit :
«Vois-tu mon chéri
Pour te plaire j'ai fait quelque chose de bien gentil
J'ai fait ce que font toutes les femmes en c'moment
Pour être tout à fait dans l'mouv'ment».
Elle enleva gentiment son chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtQu'elle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veuxFurieux, de ce pas je vais trouver belle-maman
Une dame qui s'promène entre seize et quarante ans
Ma belle-mère en me voyant, me dit d'un air doux :
«Regardez ce que j'ai fait pour vous !».
Elle enleva gentiment son chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtElle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veuxQue va dire grand-mère, elle pleine de distinction ?
Allons la trouver, j'veux voir son indignation
La bonne vieille dit : «Je vous réservais justement
Une bonne surprise mes enfants».
Elle enleva son tout petit chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtElle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veux.Telly et Mercier
37 commentaires -
Chers Tous,
La France est en deuil.....
nos hommages aux victimes et à leurs familles
NON AU TERRORISME
protégeons notre Terre
Amitiés
Marielle.
Oh! senteurs des bleuets et des rhododendrons,
Sapins et sycomores chaussés de mousse
Vos parfums captivants me grisent.
J'écoute les pépiements des pinsons et des bouvreuils,
Le doux murmure des sources et des cascades,
Le bruissement du feuillage au soleil,
Le froissement des hautes herbes,
Le pas furtif d'un animal craintif.Je vous salue rochers de Font-Romeu,
Austère calvaire
Porteur de mes misères
Où mes pieds s'écorchèrent.
Je me prosterne à vos pieds glorieuse Sainte de l'Hermitage
Je m'en vais par les sentiers fleuris de papillons
Et là blottie au fond du coeur d'une grande prairie,
Ma petite bergerie seule sans ses moutons
Je la vois belle en sa thébaïde,
Si rassurante embaumée de toutes ses fragrances.Oh ! bergerie frémissantes d'amour,
Abri tant aimé, tant chéri,
Rempli de senteurs nostalgiques,
Bergerie de mon enfance, me revoilà !Pascaline ARNAL DEBAIN
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Rosée du chemin
Quand tu lèches le grand matin
Gonfle nos vies entre tes mains
Nous t'aimons libre
Rosée du chemin
Sans cesse tu renais
Dans la magie d'un monde aîné
Amour et longue nuit
Crache ton venin sur ces murs de béton
Frappe du poing et que gicle ton sang
Tiens-toi debout, à genoux sur ton ombre
Respecte le danger et ne souffre jamais
Le premier respire avec dignité
Le second renifle sa fierté
Le troisième cherche
Trouve
Chaussure à son pied
Dans cette terre plus qu'ailleurs
Respecte et ne doute jamais.Denis Pourawa
(extraits de l'ouvrage "Entre voir : les mots des murs" -
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