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Souvenir...souvenir...elle vient d'avoir 17 ans !!
Léger est ton prénom,
Emerveillé est ton sourire,
Aimable tu es née pour séduire.
Légers tes doux cheveux blonds,
Etoile dans le gris de notre vie,
Amour, amour sera ta poésie !
Marielle
Ecole de Civray 2005
( N° 12 de "Au rytme des coeurs ..." )
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Fripant le coeur d’un roc la source d’un ruisseau
Bourgeonne sous le sable et frétille de joie.
Veuille une fleur du jour que la montagne choie
Entre le ciel gourmand et les rides de l’eau !
Un oiseau assoiffé coiffe de son chapeau
Le miroir frémissant où le soleil flamboie,
Et picore innocent la douceur de la soie
Qui glisse à l’infini sous les plis d’un manteau.
Puis le courant emporte un reste de feuillage
Dont la sombre couleur tache le maquillage
D’un galet caressé par des bouts de cristal.
Le rêve alors s’émousse et se fond sous la langue
Déshabillant les mots de leur fraîcheur de mangu
Sans briser le plaisir d’un charme matinal.
Francis Etienne Sicard Lundquist
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Toute émue j'allais revoir,
Notre "bicoque" le "Chant du soir"'
Humble dans la verdure nichée,
Elle aimait abriter son pignon,
Sous le petit bois , son voisin,
Des vautours jusque là épargné,
Et où tu cueillais des champignons,
Tous frais dans la rosée du matin.
Hélas ...devant mes yeux ...l'horreur !
Pelleteurs, traceurs ou lotisseurs:
Comment ont-ils osés ?
Ils ont coupé, rasé, saccagé.
Du gentil bois ...? restent quelques moignons
Mutilés, au milieu de tonnes de béton.
De leur machines, de leurs engins
Je me détourne, emplie de colère, de chagrin.
Sur cette "Côte de Beauté",
La nature ne peut plus respirer !
Marielle
" N°40 du recueil "Au fil du temps volent...." )
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La sombre forêt, où la roche
Est pleine d'éblouissements
Et qui tressaille à mon approche,
Murmure avec des bruits charmants.
Les fauvettes font leur prière ;
La terre noire après ses deuils
Refleurit, et dans la clairière
Je vois passer les doux chevreuils.
Voici la caverne des Fées
D'où fuyant vers le bleu des cieux,
Montent des chansons étouffées
Sous les rosiers délicieux.
Je veux dormir là toute une heure
Et goûter un calme sommeil,
Bercé par le ruisseau qui pleure
Et caressé par l'air vermeil.
Et tandis que dans ma pensée
Je verrai, ne songeant à rien,
Une riche étoffe tissée
Par quelque Rêve aérien,
Peut-être que sous la ramure
Une blanche Fée en plein jour
Viendra baiser ma chevelure
Et ma bouche folle d'amour.
Théodore de Banville
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