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~~ Il passait ~~ de Gurly
Il passait tout là-bas, au fond des solitudes,
Sur la plaine infinie des souvenirs anciens,
Des vents qui frissonnaient comme tremble un vieux chien
Lorsque son maître meurt, pétri de lassitude.
Sur la plaine infinie où nul vieux musicien
Ne passe plus jamais chanter les quiétudes,
Les bonheurs épicés de joies, de certitudes
Les vents pleuraient tout bas des souvenirs anciens.
Sur la plaine infinie, morne plaine d'herbage,
Où nul havre ne borde un quelconque rivage,
Sur la plaine infinie, lisse comme un néant,
Un vieil homme est parti, claudiquant sur sa canne,
Penché vers le soleil qui se meurt au couchant,
Et les vents ont noyé ses pas dans les savanes...
Alain Gurly
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Commentaires
Bonjour Marielle un petit coucou du mercredi pour relire ce beau poème.
bonne journée bisous monik
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Mercredi 7 Décembre 2016 à 16:59
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Tristesse des souvenirs anciens
Le vent chante à l'horizon les notes d'un destin
La poésie transcrit ces moments sans fin
Mais il reste toujours la nostalgie en refrainJe t'embrasse affectueusement
Sur nos souvenirs du présent
A toi...de moi
VL/Claude-
Lundi 5 Décembre 2016 à 19:25
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Bonjour Marielle un très beau et touchant poème,
merci de ce partage.
bon lundi bisous monik
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Lundi 5 Décembre 2016 à 19:20
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Un beau poème rempli de tristesse.
Je t'embrasse ma chère Marielle.
Je te souhaite une bonne semaine
Béa kimcat
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Lundi 5 Décembre 2016 à 19:15
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Merci Marielle de m'avoir fait connaitre un poème de cet auteur que je ne connaissais pas.
Je te souhaite un bon dimanche et une très bonne semaine au chaud
GROS BISOUS
je lirai ses poèmes cet après midi.....merci
Toute la poésie
Toi qui vois les senteurs s'exhaler de la rose,
Qui sais tisser des rangs de perles au malheur,
Monter dans un écrin de vers tous les bonheurs,
On te demande où est la poésie enclose...
Sur le fétu d'argent où la rosée se pose ?
Au sein des nids douillets quand dort l'oiseau siffleur,
Dans les nuits, les matins aux cœurs pleins de douceur
Dans les cieux décorés de couleurs grandioses ?
Sur les horizons bleus, dans les nuits de printemps,
Lorsque le jour renaît pour défier le temps..?
Aux senteurs des muguets, aux clartés des miroirs ?
Ah ! Tout est poésie, et tout est sentiment...
Vous pouvez la toucher, et il suffit d'avoir
Des rêves de vieillard dans une âme d'enfant.-
Dimanche 4 Décembre 2016 à 14:38
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Bonjour Marielle
Un très beau texte emprunt de mélancolie et de résignation.
Point de vent aujourd'hui mais seulement un soleil qui tente timidement de réchauffer les façades ici et là.
J'espère que tout va pour le mieux pour toi.
Je te souhaite un très bon et beau dimanche
Chronique.-
Dimanche 4 Décembre 2016 à 14:36
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Bonjour Marielle, ainsi vont les vieux jours des uns et des autres, jusqu'à disparaître, merci, bon dimanche, jill
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Dimanche 4 Décembre 2016 à 08:50
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Dimanche 4 Décembre 2016 à 08:45
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Le temps passe.Les souvenirs anciens bercent cette solitude, cette vieillesse....qui, inéluctablement, s'installent dans la vie.
Plein de bisous à toi, Marielle