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~~ Juillet flamboie ! ~~ de Marielle
Juillet flamboie ...
Les blés ondulent sous la brise,
Les coquelicots de la vague sont rois,
Et d'audace rivalisent.Dans cette blonde immensité,
Timides et charmeurs, les bleuets
Sèment, çà et là, leurs pétales azurés.Quelques chardons hardis
Ont bousculés les semis,
Et les pesticides maudits.
Le paysan interroge le ciel ?
Malgré tout la récolte s'annonce belle ...
On pourra couper ... demain grâce au ciel ...
Juillet flamboie !
Marielle( Poème n°29 du recueil "Fleurs et parfums dansent sur ma lyre" )
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Commentaires
Quel beau mois de juillet flamboyant chez toi, ma chère Marielle !
Me voici de retour de chez ma fille. Il a fait beau à Guéret...
Je t'embrasse chaleureusement.
Béa kimcat
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Samedi 16 Juillet 2016 à 16:38
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12moniqueLundi 11 Juillet 2016 à 13:30Bonjour Marielle un très beau poème pour célébrer ce mois de juillet, qui espérons le ,sera plus ensoleillé.
bonne semaine bisous monique
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Lundi 11 Juillet 2016 à 17:32
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...c'est l'été dans toute sa splendeur et cela fait chaud au coeur!
Gros bisous du jour chère Marielle (accompagnés d'un petit message privé) de Mireille du Sablon
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Lundi 11 Juillet 2016 à 17:29
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Juillet flamboie,
Sa chaleur nous broie,
Le corps, l'esprit et l'âme,
Le soleil pique avec ses flammes.
Pour toi chère Marielle:exception et court,
Reine du Berry, reine d'amour
Je t'embrasse...a toi...de moi
VL/ClaudeQuand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu ;Quand les couleuvres souples
Se promènent par couples
Dans les fossés taris ;
Quand les grenouilles vertes,
Par les roseaux couvertes,
Troublent l’air de leurs cris ;Aux fentes des murailles
Quand luisent les écailles
Et les yeux du lézard,
Et que les taupes fouillent
Les prés, où s’agenouillent
Les grands bœufs à l’écart,Qu’il fait bon ne rien faire,
Libre de toute affaire,
Libre de tous soucis,
Et sur la mousse tendre
Nonchalamment s’étendre,
Ou demeurer assis ;Et suivre l’araignée,
De lumière baignée,
Allant au bout d’un fil
À la branche d’un chêne
Nouer la double chaîne
De son réseau subtil,Ou le duvet qui flotte,
Et qu’un souffle ballotte
Comme un grand ouragan,
Et la fourmi qui passe
Dans l’herbe, et se ramasse
Des vivres pour un an,Le papillon frivole,
Qui de fleurs en fleurs vole
Tel qu’un page galant,
Le puceron qui grimpe
À l’odorant olympe
D’un brin d’herbe tremblant ;Et puis s’écouter vivre,
Et feuilleter un livre,
Et rêver au passé
En évoquant les ombres,
Ou riantes ou sombres,
D’un long rêve effacé,Et battre la campagne,
Et bâtir en Espagne
De magiques châteaux..........Coucou Marielle, ah que c'est beau un champ de blé mûr.... bon dimanche à toi; bises
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Lundi 11 Juillet 2016 à 17:14
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Bonjour Marielle ! Tes lignes sont magnifiques merci de ce beau partage ! Prend bien soin de toi gros bisous ici manou33 !
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Lundi 11 Juillet 2016 à 17:11
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Quelle belle poésie en douceur et en interrogation !
Enfant, je passais une partie de juillet à la campagne et " participais " à ma façon, à la moisson.J'aimais ces fleurs des champs qui donnaient des touches colorées à la surface ondulante et dorée des céréales.Mon oncle agriculteur appréciait moins....Il regardait aussi si le soleil avait " des jambes", signe de pluies proches.
Douce soirée en ce 14 juillet.Je t'embrasse affectueusement, Marielle.
Chère Yvonne, merci de ton commentaire
si affectueux et intéressant...c'est un plaisir de te lire...
Je t'embrasse affectueusement.