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~~ Les Gueules Noires ~~ de G. Cocks.
Au fond des tunnels dans les entrailles de la terre
Là où l’air se fait rare et où abonde la chaleur
Là où la vie est toujours incertaine
Au fond de ces galeries aux murs cramoisis
Ils avaient vraiment tous une sale gueules noires
Ces hommes qui ont redressé la patrie au péril de leur âme
Dont le salaire infâme n'était qu’une injure de l’exécutif.
Ces hommes qui piochaient dans les mines,
Ces hommes blancs bronzés par le charbon
Qui fuyaient au moindre craquement
Mais qui regardaient courageusement si un frère n’était pas rester en arrière.
Pointés par le bout des canons,
Lissant les barreaux des prisons,
Révoqués, licencies, expulsés
La grève d’automne 48 donne encore la gueule de bois
A ces derniers poutres vivants,
Ces gueules noires
Dont la blancheur des dents
Contraste encore avec le charbon
Cherchent encore dans une larme,
Dans un silence,
Les mots douloureux
Sans pardon
Mais sans rancune
Avec une fierté du devoir plus qu’accomplit.
Cocks Georges
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Commentaires
Merci à tous pour cet hommage "Aux gueules noires" ,
merci à mon ami Georges d'avoir écrit ce texte si plein de sensibilité.
je vous embrasse ainsi que lui-même.
Marielle.
Bonjour Marielle
Dur métier que celui de mineurs.... ce poème leur rend un bel hommage.
Je te souhaite une très belle journée
Gros bisous
Chronique
Bonjour Marielle,
Dans notre région, les derniers puits ont été fermés les uns après les autres, ils n e restent que les retraités et leur maison, notre mémoire ouvrière est fermée à tout jamais....faut-il dire "dommage"?
Bon w-end, gros bisous de Mireille du Sablon
5lagardèrecSamedi 1er Juin 2013 à 11:44un travail très pénible et dur ....MR COCKS...écrit avec sensibilité le destin de ses vies....qui ont payaient souvent par leurs vies....mais leurs révoltes est tout à fait compréhensible...en tout cas cet écrit tout en finesse est plein d'émotions...bonne journée à toi chére mamie belle du grand berry... je t'embrasse...à toi.. de moi
claudeBonjour Marielle c'est un poème magnifique qui rend hommage a ces hommes
qui ont montrés tant de courage!
bon week-end a lundi bisous monique
Il leurs fallait du courage pour aller passer leurs 8 heures sous terre... Et quel travail... Bonne journée avec bises
Bonjour Marielle, nous avons eu nos mines et nos mineurs souvent des italiens venus chercher meilleur sort... Ah la fameuse salle des pendus... Que de morts aussi dans le coup de grisou, bel hommage à cette profession rude.... merci, jill, bises
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La fin ici en Lorraine, ici en Moselle tout autour de Metz, des mines de charbon ou de fer est toujours dans le coeur de beaucoup une blessure qui n'est pas refermée.
Ce poème me prend aux tripes car il parle d'un temps dont je me souviens et dont je sais à quel point, s'il imposait un labeur terrible et des dangers permanents, il était celui de la solidarité, de la dignité et de la garantie de pouvoir nourrir sa famille et de la protéger et de lui donner accès aux soins.
Bonne soirée amie, je tembrasse avec affection, Marc.