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~~ Mars ~~ de Marina Tsvetaeva
Ô pleurs d'amour, fureur !D'eux-mêmes — jaillissant !
Ô la Bohème en pleurs !
En Espagne : le sang !
Noir, ô mont qui étend
Son ombre au monde entier !
Au Créateur : grand temps
De rendre mon billet
Refus d'être. De suivre.
Asile des non-gens :
Je refuse d'y vivre
Avec les loups régents
Des rues — hurler : refuse.
Quant aux requins des plaines —
Non ! — Glisser : je refuse —
Le long des dos en chaîne.
Oreilles obstruées,
Et mes yeux voient confus.
À ton monde insensé
Je ne dis que : refus.
15 mars-11 mai 1939.
(traduction Eve Malleret)
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Commentaires
Merci Marc,
Je pense que cette page serra close avec ton admirable commentaire....je regrette un peu d'avoir publier..."ce cri" qui a attristé chacun....la guerre que j'ai vécu, il y a des siruations qui sont immuables dans nos coeurs...celle d'avant...mon père 5 ans dans les tranchés et 1 an d'hopital avant d'être demobilisé...il n'en parlait jamais....je sais des choses par ma mère, c'est tout...et je ne peux pas voir les reportages...me le représente dans cette misère....
Je t'embrasse très affectueusement.
à bientot.
Marielle
J'ai la chance d'avoir vécu 61 mars sans être confronté directement à une guerre aussi terrible que les deux du siècle dernier.
Pourtant elles sont toutes les deux en permanence dans mes pensées, dans mon esprit, dans mon cœur. J'ai une si piètre opinion sur les faux faiseurs de vraies guerres et les vrais faiseurs de fausse paix que je préfère la taire pour ne pas en rajouter à l’écœurement...
C'est un dur poème ! C'est un cri !
Bonne soirée amie qui et je viens de le relire a vécu la dernière infligée au monde. Je n'arrive pas même à oublier moi celles télévisées que j'ai faites, que je fais que depuis mon canapé...
Je t'embrasse avec affection, Marc de Metz.
@ bientôt Marielle.Bonjour je viens vous souhaitez un excellent Mercredi peut-etre ensoleillé trés belle article bises de l'équipe patrick
Je suis heureux et touché de ton commentaire, mais je voudrais dire que c'est toi en écrivant sur mon blog cette poésie dans ton si beau commentaire, c'est toi disais-je qui a apporté avec ton cœur, le plus beau rayon de soleil...même si tous sont tristes que cette situation dans nos vies perdure....grâce à toi tu vois le soleil revient toujours dans tous les cœurs.... et tu seras toujours dans le mien comme ceux des autres cette fée de lumière qui sait apporter la chaleur dont nous avons tous besoin en ce monde de tueries, de guerres, de meurtres et de barbaries....puissions nous aussi montrer ton exemple et s'en inspirer pour montrer nos exemples....je t'embrasse affectueusement ...sincèrement MERCI.... Bien à toi... de moi
VL/ClaudeOui, cher Claude, tu as mis un petit rayon de soleil
dans cette page qui a attristé chacun
Dans ces années là, on disait qu'il
n'y aurait plus de guerre...!!
Et nous étions sereins
et heureux...
Comme nous,nous
étions trompé !!
Je t'embrasse
de moi...à toi
Mamie marielle.
Je ne sais que dire après tous ces mots pour parler des maux de cette période si affreuse. Plus jamais et pourtant, il suffit de regarder , d'écouter les infos..ce ne sera donc jamais fini?
Belle et douce soirée, chère Marielle, je ne t'oublie pas...
Gros bisous de Mireille du sablon
Sans prétention chère mamie je continue ta douce poésie
Instant de bonheur j'en suis ravi voilà l'inspiration d'ici
Simplement pour te dire merci de ton doux commentaire en poésie
Aujourd'hui c'est ta jeunesse qui m'a dépassé...je te taquine mamie
Avec les étoiles dans les cieux
"Les sabliers" allumaient leurs feux"
Des reflets d'or dans les yeux
Marielle tenait dans la main son dieu
Leurs esprits sur l'océan
Voguaient leur amour au vent
Dans le soleil couchant du soir
Toutes les nuances de l'espoir
C'était la symphonie du bonheur
A l'unisson de deux cœurs
Ils ne voyaient plus scintiller Royan
Leur amour avait dépassé ce temps
Un temps heureux de leurs vies
Dans ce jardin étoilé du paradis
Où deux cœurs d'amour résonnent
C'étaient deux amants de Vérone
Je t'embrasse aussi
A toi.. de moi cet après midi
VL/ClaudeBonjour Marielle
Une période dès plus sombre pour l'Espagne... Mais l'histoire s'est joué de son dictateur Franco par l'entremise de son successeur Juan Carlos qui démocratisa le système espagnol...
Je te souhaite une très belle journée
Gros bisousChronique
13LorraineMardi 17 Mars 2015 à 09:04Merci pour ce poème qui interpelle, chère Marielle. On voudrait vivre des temps heureux, on regarde autour de soi, on voit et on entend des guerres, toutes les guerres et on se souvient des anciennes...Celles qu'on disait: "La dernière"!
J'espère que tu vas bien, ici le temps est lumineux mais froid. Prends bien soin de toi, pour entrer en pleine forme dans le prochain printemps. (C'est ce que je fais, même si depuis le début de l'année je vaiMs cahin-caha)! :)
Lorraine
Coucou ma chère Marielle
Un beau poème qui rappelle une sombre page de l'Histoire...
Bisous
Béa kimcat
Bonsoir nous vous souhaitons une trés bonne et douce fin de journée bises de l'équipe Stéphane
bonsoir joli poème mais un peut nostalgique je suis de mars mais pas de cette année jspr que tu va bien bonne soirée bisous
Chère Danielle, tu n'as pas une petite tête...tu n'étais pas née ! J'avais 14 ans en 36 quand çà a commencé, nous entendions les informations à la radio et ensuites des "volentaires" Français y sont partis...celà faisait marcher ...les langues... mais helàs trop de morts làbas..... oui çà a été une periode très noire ....Hitler commençait à se préparer ...pour septembre 39 !!
Merci pour cette page d'hitoire que beaucoup ne connaissent pas...mais est-ce un bien ou un mal... ?
Je t'embrasse, belle journée pour tous.
Marielle.
c'est vrai chère Marielle, je n'étais pas née, je suis née en 1949, mais j'ai du l'apprendre à l'école et je ne m'en souvenais plus.....
je m'intéresse à l'histoire maintenant, j'aime regarder sur la 2, Stéphane Bern,
j'ai plus appris avec lui en fait qu'à l'école.
douce journée Marielle
hello marielle
joil poême
chez moi tempête hier
très tanné
bonne semaine
amiité biosuxx
Marcelle
Mars, c'est aussi le refus de l'hiver
Cet hiver de froidure et de sang par les guerres
C'est une situation qui fait perdre ses repaires
En créant çà et là de véritables calvaires
Ce poème parle bien des loups et des requins délétères
Ce sont déjà tous ces dictateurs qui sèment la misère
C'est bien un monde insensé qu'il faut faire taire
Refuser d'y vivre, une intention salutaire
Mais il faut beaucoup d'êtres humains sur la terre
Pour que change cette situation il y a beaucoup à faire
Un travail en profondeur, changer les mentalités un nécessaire
Nous ne verrons pas ce résultat de notre vivant sur la terre
Alors pour que Mars fasse fleurir les primevères
Je souhaite d'en voir beaucoup pour que vienne la lumière
Celle du bon sens, de la responsabilité sur la terre entière
Bonne journée chère mamie
Je t'embrasse aussi
A toi...de moi
VL/ClaudeBonjour Marielle ! Ce poème a donc mon âge puisque je suis née en novembre 39 ! comme moi il est "beau" il est "jeune" il rappelle une drôle de période ... bisous bonne semaine !
Bonjour Marielle,
j'ai relu grâce à ton poème, un peu l'histoire de l'espagne en mars 1939 sur internet...
c'était bien loin dans ma petite tête de linotte...
Le 28 mars 1939, les nationalistes espagnols font le défilé de la victoire devant leur chef, le «caudillo», Francesco Franco, un général de 46 ans.
C'est la fin d'une guerre civile de trois ans qui aura coûté à l'Espagne 400.000 morts et autant d'exilés. C'est aussi la fin de la «République démocratique des travailleurs de toutes classes», née en 1931.
Hitler et Mussolini avaient soutenu la rébellion «nationaliste» tandis que les gouvernements démocrates de Londres et Paris avaient évité d'intervenir officiellement, se contentant de fournir des armes au gouvernement légitime.
Amère victoire
Comme si la guerre n'avait pas fait assez de mal, Franco va multiplier les exécutions sommaires.
La répression fera presque autant de victimes que les combats eux-mêmes !
Le caudillo va instaurer en Espagne un régime autoritaire semblable à celui de Mussolini, en Italie, mais avec une présence encore plus marquée de la hiérarchie catholique.
Invoquant l'épuisement de son pays, le dictateur se tiendra à l'écart de la Seconde guerre mondiale.
Il renverra Hitler sans façon quand celui-ci viendra lui demander la permission de traverser son pays pour enlever Gibraltar aux Anglais. Il se contentera d'envoyer quelques troupes combattre les «hordes soviétiques».
Cette réserve vaudra au franquisme de survivre à l'effondrement de l'Axe Berlin-Rome mais au prix d'un long isolement diplomatique.
L'Espagne franquiste... puis Juan Carlos en 74... je comprends ce cri de refus, merci dame Marielle, bonne semaine de la part de jill, bises
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Bonjour merci Du gentil Commentaire a notre tour nous vous souhaiter un excellent Jeudi agréable votre a voir votre blog bises de tout l"équipe Pascale