-
~~ Menuet ~~ de F. Coppée
Marquise vous souvenez-vous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l'accord de nos deux âmes.
Triomphante, vous surpreniez
Tous les coeurs et tous les hommages,
Dans votre robe à grands paniers,
Dans votre robe à grands ramages.
Vous leviez de vos doigts gantés
Et selon la cadence douce,
Votre jupe des deux côtés
Prise entre l'index et le pouce.
Plus d'une belle à Trianon,
Enviait parmi vos émules,
Le manège exquis et mignon
De vos deux petits pieds à mules.
Et distraite par le bonheur
De leur causer cette souffrance,
A la reprise en "la" mineur,
Vous manquâtes la révérence .
François COPPEE (1842/1908)
« ~~ Jeu de polichinelle ~~ de F.E. Sicard Lundquist~~ Nous n'irons plus aux bois ~~ de Théodore de Banville »
-
Commentaires
Quel menuet exquis !
Je t'embrasse chaleureusement ma chère Marielle.
Bon dimanche.
Béa kimcat
-
Lundi 24 Octobre 2016 à 16:43
-
Oui Marielle une époque de raffinement
Ce n'était pas le laisser aller de maintenant
Une époque que j'aurais aimé vivre
Mais pas de clavecin aux notes qui enivrent
Doux dimanche
Je t'embrasse
A toi...de moi
VL/Claude-
Lundi 24 Octobre 2016 à 16:37
-
11danielleDimanche 23 Octobre 2016 à 11:14Votre âme est triste mélancolique
Votre corps vit en désaccord
Pour réunir l’âme et le corps
Mettez vos pas dans la musique
Rythmé par les accords libérez vos envies
Prenez goût à la vie sans souci du décor
Oubliez vos soucis souriez avec extase
Au rythme syncopé d’un orchestre de jazz
Agissez comme un roi sur le grand échiquier
Accompagné d’une reine qui vous jouera mille tours
Et pour ne pas finir un jour Echec et mat
Ou vivre comme un pion une vie d’automate
Ne restez pas figé rigide comme une tour
Mais devenez adroit ainsi qu’un cavalier-
Lundi 24 Octobre 2016 à 16:39
-
10danielleDimanche 23 Octobre 2016 à 11:06La soie fleurie
Des longs corsages
Palpite d’amour libertine et discrète.
Les galants paniers
Où éclosent
Des roses
Brodées
Se bercent au rythme lent et mesuré
Du menuet.
Et près de l’oreille: vivant rocaille
Le précieux éventail.
Bat de l’aile comme un oiseau
Mourant.
Car le bien-aimé,
(En pourpoint
De satin)
Y vient roucouler
Un mot si osé.
Vraiment.
Que sous la neige légère des cheveux
Et près des souriantes lèvres
Le gracieux visage devient aussi rose
Qu’une rose
En porcelaine de Sèvres.-
Dimanche 23 Octobre 2016 à 16:20
-
... tout en douceur, leurs tenues ne leur permettaient pas de danse plus effrénées...lenteur des siècles passés...
Bon dimanche, chère Marielle, gros bisous de Mireille du sablon
-
Dimanche 23 Octobre 2016 à 16:16
-
Coucou Marielle, toute une époque dans les salons de la haute, merci... bon dimanche, bises
-
Dimanche 23 Octobre 2016 à 16:08
-
Ajouter un commentaire
Je vois que mon commentaire ne s'est pas affiché...
Je te l'écris à nouveau :
Quel menuet exquis !
Je t'embrasse chaleureusement ma chère Marielle.
Bon dimanche.
Béa kimcat
Merci chére Béa...je t'embrasse.