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Les années "trente" de ma jeunesse,
Des heures paisibles, de heures de liesse,
J'avais dix ans ...j'avais seize ans ...Les années "trente" pas de vitesse,
Le pas tranquille de l'ânesse,
Nous conduisait béatement.Les années "trente" je le confesse,
Nous n'avions rien ...que la jeunesse;
Mais dans les coeurs, tous les printemps.Les années "trente" pleines de promesses,
Bals populaires, chansons, ivresse ...
Dans l'attente de nos vingt ans,
C'était Byzance ...c'était Florès !Marielle
( N° 23 de "Aux couleurs du temps")
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A un Noël , j'ai reçu en cadeau,
un très beau poème, d'un ami conteur
et poète à ses heures, disparu hélas depuis,
à l'occasion de la défense de Notre Planète,
ce poème je voudrais vous le faire partager:
Seul le grand vent qui passe,
gémit sur ton tombeau
Oh ma forêt !
Tu te dressais hier, au dessus du coteau,
Altière et fière;
Tes ombrages séculaires, gorgés de liberté
Promenaient leurs mystères au creux de la vallée.
Au Rond point, six allées perdues
Menaient au ravissement ....
Souvent on s'y perdait, et bien loin de Vallenay
On voyait se lever, l'Etoile du Berger.
Hélas, tout est rasé....La maison du garde,
au coeur des bois de Bigny
S'affaisse doucement dans une lente agonie.
Le "Trian", nonchalant, précipite sa course,
Comme s'il voulait fuir cette nouvelle brousse,
IL sait que jamais plus, ne verra, dans ses eaux
Se mirer les grands chênes.Forêt qui nous donnait des choses inestimables :
Le muguet du printemps...les champignons d'automne ...
Et le silence ...ce grand silence que seul berçait
Le murmure enjôleur d'une brise parfumée.
Tout est mort maintenant ...Seul le grand vent qui passe,
Gémit sur ton tombeau ...
Oh ma Forêt,!
M.L.
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Douce senteur de l’été aux cicatrices fraîches,
Qui vagabonde à la source des étoiles lacérées.
Esquisse d’un soleil rouge dont chaque mèche
Caresse le ventre de mes souvenirs du passé.Devant ma porte, se pavane un nuage de pluie.
Sur une frange de ciel vide de sens et morne
S’empilent des brassées de silences tous gris.
La mer découvre et se redresse la salicorne.Rien d’autre que la vibration enlacée au cou
Du vent pour se dire que la vie se porte bien
Il faut faire comme si le néant était un tout
Je résiste au ressac qui bouillonne au loin.Ne pas céder au sanglot qui écume de rage
Seulement espérer que tu reviennes vers moi
J’ouvrirai alors le bras de l’océan, en partage
Ton cœur encombré de douceur sera ma voix.Au fond d’un tiroir, j’ai caché une lune bleue
Sur laquelle, j’ai dessiné à la craie ton nom.
Dans le grenier, est rangé un trésor fabuleux
Fait d’un herbier de coquelicots et chardons.Au matin, je vais cueillir le long de la rocaille
Des fleurs d’étoiles dont les senteurs tièdes
Parfument les marais salants et la broussaille
Avant de me reposer à l’ombre dans la pinède.De mon île aux mouettes, je t’écris cette page
Gerbe de mots d’amour pour fleurir le bureau
Pas besoin d’un grand vase pour leur ancrage
Juste un coin du cœur qui servira de radeauSEDNA
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Surnommée les années folles, cette décennie est le théâtre d’une véritable révolution socioculturelle. En effet, les années 20 sont riches en changements.
L'autre jour, ma femme me dit :
«Vois-tu mon chéri
Pour te plaire j'ai fait quelque chose de bien gentil
J'ai fait ce que font toutes les femmes en c'moment
Pour être tout à fait dans l'mouv'ment».
Elle enleva gentiment son chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtQu'elle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veuxFurieux, de ce pas je vais trouver belle-maman
Une dame qui s'promène entre seize et quarante ans
Ma belle-mère en me voyant, me dit d'un air doux :
«Regardez ce que j'ai fait pour vous !».
Elle enleva gentiment son chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtElle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veuxQue va dire grand-mère, elle pleine de distinction ?
Allons la trouver, j'veux voir son indignation
La bonne vieille dit : «Je vous réservais justement
Une bonne surprise mes enfants».
Elle enleva son tout petit chapeau
Et stupéfait, je m'aperçus tout aussitôtElle s'était fait couper les ch'veux
Comme une petite fille, gentille
Elle s'était fait couper les ch'veux
En s'disant ça m'ira beaucoup mieux
Car les femmes tout comme les messieurs
Pour suivre la mode, commode
Elles se font toutes, elles se font toutes
Elles se font toutes couper les ch'veux.Telly et Mercier
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Chers Tous,
La France est en deuil.....
nos hommages aux victimes et à leurs familles
NON AU TERRORISME
protégeons notre Terre
Amitiés
Marielle.
Oh! senteurs des bleuets et des rhododendrons,
Sapins et sycomores chaussés de mousse
Vos parfums captivants me grisent.
J'écoute les pépiements des pinsons et des bouvreuils,
Le doux murmure des sources et des cascades,
Le bruissement du feuillage au soleil,
Le froissement des hautes herbes,
Le pas furtif d'un animal craintif.Je vous salue rochers de Font-Romeu,
Austère calvaire
Porteur de mes misères
Où mes pieds s'écorchèrent.
Je me prosterne à vos pieds glorieuse Sainte de l'Hermitage
Je m'en vais par les sentiers fleuris de papillons
Et là blottie au fond du coeur d'une grande prairie,
Ma petite bergerie seule sans ses moutons
Je la vois belle en sa thébaïde,
Si rassurante embaumée de toutes ses fragrances.Oh ! bergerie frémissantes d'amour,
Abri tant aimé, tant chéri,
Rempli de senteurs nostalgiques,
Bergerie de mon enfance, me revoilà !Pascaline ARNAL DEBAIN
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