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~~ Tartan d'aube ~~ de F.E. Sicard Lundquis t
Au bout d’un serpentin qui danse en équilibre
Sur un rayon de ciel rembourré de fraîcheur,
Un crayon de soleil au rire de tricheur
Trace au bord de la vague une ligne qui vibre.
La harpe d’un trouvère et le chant d’un félibre
Enchantent les étangs et guident le pécheur
Vers le jour qui se lève avec cette blancheur
Que la nacre recueille à la chair d’une fibre.
Des nuages d’oiseaux s’éloignant des marais
Bâtissent à leur bruit des bulles de sel frais
Qui nourrissent le vent d’une pointe d’audace.
Les premiers pas d’enfant pataugent dans la mer
Et les châteaux de sable aux tourelles de fer
Défendent alors l’été contre toute menace.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012
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Commentaires
Bonjour Marielle un très beau poème , j'aime la harpe d'un trouvère et le chant d'un
félibre.
nous avons un temps mitigé du soleil ce matin et là il se cache malgré ce vent frais qui devrait chasser les nuages.
bonne journée bisous monique
Bonjour Marielle
Pur plaisir que de lire ce poète... il peint avec les mots et fige sur la toile ces instants de vie... Merci pour le partage
Gros bisous et belle journée
Chronique
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"Si mes souvenirs je vous livre, à la poésie il faut rendre hommage."
joli poème
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Les mots de ton ami le poète me donnent beaucoup d'envies.
L'envie de savoir comme lui me servir de mots qui une fois écris ne ressemble qu'à des émotions.
L'envie de prendre du temps pour partager ce ressenti doux ou exaltant que nous avons tous.
L'envie de faire voyager les autres dans un site, sur un lieu sans rien leur décrire de précis.
Oui, c'est beaux talents que les siens et je te remercie de nous faire partager CETTE poésie.
Bonne soirée Marielle.
Je t'embrasse avec affection en te remerciant du commentaire que tu m'as déposé sous les photos de l'incroyable Maison Villeroy & Boch construite vers 1900 dans le quartier Impérial de Metz.
Marc de Metz.