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~~ Tes mains ~~ de Marielle.
Si douces étaient tes mains ...
Tes mains si belles ...si blanches.
Tes mains qui pétrissaient le pain,
Qui dosaient le levain,
Et fardaient l'offrande du dimanche !
Tes mains aux longs doigts de magicien,
Tes mains recevant notre première née,
Et tant de nuits la berçant dans tes mains.
Puis dans son berceau tendrement déposée,
Tu partais au "pétrin" dans le petit matin.
Si l'usure du temps, estompe les traits,
Que l'éclat de tes yeux s'est éteint à jamais,
Que ton âme vole vers les voûtes lointaines,
Dans ma mémoire tremblante, incertaine,
Restent gravées, tes chères mains de porcelaines !
Marielle
( N° 29 du recueil "Romance" )
Tags : tes, mains, marielle, nuits, pain
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Commentaires
Bonsoir Marielle
Que de tendresse et d'amour dans ce poème...
Gros bisous et belle soiréeChronique
Merci cher Marc,
Quatre jours...! tu me donnes la nostalgie du 16 septembre 1982...j'ai été en retraite le 20, jour de mes 60 ans !! Bon, je te souhaite surtout de bien profité de ta retraite.
Mon mari, oui il était boulanger, très bon boulanger...hélas la maladie très tôt ne lui a pas permis de continuer...çà a été très dur pour lui et pour moi...j'ai du prendre les raines en main et contairement aux prévisions des spécialistes ....c'est le cancer qui l'a emporté il y aurra 24 ans au printemps !!
Courage pour ces journées de galère pour toi...à très bientôt.
@mitiés du Berry avec toute mon affection.
Marielle.
Comme ton poème est beau Marielle.
Il est si plein de ta tendresse pour les tiens.
Quel beau métier que celui de boulanger !
Je te demande pardon de n'être pas encore plus présent sous tes si beaux textes.
Je dois encore travailler quatre jours et si je vais en avoir ENFIN fini, je peux te confier que ces dernières journées sont très très longues et que j'en reviens très "fatigué".
Je n'y suis plus vraiment mais je dois encore y passer mes journées. Je trépigne d'impatience mais en restant "sage" car oui, dans quelques jours cela ne sera plus que du passé et à moi du temps pour moi et vous mes amis, mes amis de blogs aussi.
Bonne soirée Marielle.
Je t'embrasse avec affection et je te dis à très bientôt "comme avant"...
@mitié de Metz, Marc.
A bientôt.Bonjour Marielle un très beau poème sur le souvenir d'un Mari Aimé
j'espère que tu as passé un bon dimanche,
hier beau soleil aujourd'hui temps gris et pluvieux
bonne journée bisous monique
J'avais besoin de toute mes mains
Pour écrire un autre refrain
Depuis un moment je me repose
Venir chez toi au calme de ta prose
Chaque fois que je pétrie une pâte
Avec toi mon coeur fait une halte
Il glisse en douceur sur la farine
Celle qui à ton coeur je sais est divine
Je ne pétrie pas la pâte du pain
Mais celle de spécialitées sans fin
Je suis comme toi gourmand
Je le suis depuis la nuit des temps
Je le resterai à l'infini
Chaque fois je ressens aussi une vie
La tienne, la mienne chantant le même refrain
Cette vie qui nous a mise dans le pétrin
Sauf nos âmes qui volent vers le céleste lointain
Pour voir les lumières étoiles dans nos yeux
Battre dans nos coeurs : au coeurs de nos cieux
Bonne journée chère mamie
Merci de cette délicieuse poèsie
Je t'embrasse très fort
A toi.. de moi
Claudebonjour Marielle,
j'en déduis que ton mari était boulanger...un très beau poème que tu as écrit ce dimanche pour lui rendre hommage.
je vais pas fort
je fais le minimum sur mon blog...
bon dimanche à toi
gros bisous
Bienheureuse celle qui peut compter sur de telles mains dans la vie.... Bon dimanche Marielle, bises, jill
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Coucou ma chère Marielle
Que c'est joliment tourné ! Dédié aux mains de ton mari, boulanger, je suppose ?
J'aime beaucoup
Bisous du dimanche soir
Béa kimcat