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~~ Voilà mon pays qui se lève ~~ de E. Pépin
Voilà mon pays qui se lève.
Avec le poing lumineux du soleilIl a mis aux pieds des sandales de justice
Et sa voix a claironné la vérité des temps
Les oreilles se sont ouvertes
Les yeux ont vu la parole nourricière
Il chante péyi la sé tan nou
Et les feuilles répondent en chœur
Au chant de sa rosée
Les hommes et les femmes marchent d’un pas égal
Chantent d’une voix égale
Les tambours ont traversé la rue
Ils portent le beau temps sur leurs épaules
Ils éclairent la vie malgré la souffrance des ombres
Les jeunes sont venus déterrer leurs rêves
Pays levé
Pays lavé
En marche vers la tendresse des lendemains
En révolte contre les profitations
Entre colère et amour
Ouvrant ses racines comme une main nouvelle
Réconcilié avec son cri
Et sa récolte d’étoiles
Sorti de la torpeur des mangroves
De l’immobilité des statues impuissantes
Mon pays s’est levé d’un seul coup
D’un seul souffle de tornade interdite
D’une seule houle de mémoire murissante
Pays levé
Pays lavé
Et il a dit assez
Laissez passer la Guadeloupe !Ernest Pépin
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Commentaires
bonjour Marielle c'est toujours un plaisir de découvrir les poèmes que tu nous offres ! merci il fait chaud je file faire la sieste ! bisous !
3mireille du sablonMardi 24 Juin 2014 à 12:13Te voici revenue parmi nous, j'espère que tu vas mieux...tu m'as manquée!
Gros bisous de Mireille du Sablon
bonjour Marielle
un bien joli poème
je n'ai jamais été aux antilles...
je t'embrasse
il fait encore bien chaud....
Bonsoir Marielle, comment va, remise je l'espère.... merci pour cette belle Guadeloupe dont l'auteur est si amoureux, bonne nuit, bises de jill
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Je ne vais pas te surprendre en t'écrivant que ce poème m'a énormément plu.
J'ai eu l'occasion de séjourner en Guadeloupe et c'est au bord d'une de ses plages que sa maman et moi avons passé commande de notre aînée.
C'était en 1971... Je n'ai rien oublié et ces mots m'aident là à trouver bien d'autres très beaux souvenirs.
Je suis ravi de ton retour et de cette présence auprès de toi pendant les vacances de ta famille. Je t'embrasse affectueusement, Marc de Metz.
Bernard a subi en ambulatoire une intervention. C'était mercredi dernier. Depuis tout va très très bien bien qu'il déteste être en repos absolument forcé encore quelques jours.
Merci pour ton commentaire sous les photos de cet inconcevable chantier avant que nous le vivions contraints et forcés. OUF, c'est fini.
A bientôt amie.