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En pause pour 3 semaines.
Entre temps
Je vous souhaite
Un très joyeux NOEL 2016
Et dans le bonheur une exelente
ANNEE 2017 .
Au 8 janvier nous nous retrouverons.
Je vous embrasse toutes et tous.
Marielle.
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Pareille au clapotis des barques enchainées,
Gémit, pleure et s’éteint comme un brasier mouillé
Par la rage du ciel et son gravier d’outrages.
Les lavoirs de soleil et leurs lourds sarcophages
Ruissellent de tumeurs aux couleurs bigarrées,
Comme si leur destin se tissait sous les dès
De gouttes détachées d’un suaire sauvage.
Seule, morne et feutrée, une cloche d’airain
Sonne un glas parfumé d’une douce beauté
Dont le silence boit la mélodie sans fin.
Or la vigne endurcie, comme un oratorio,
Fugue le long de mots brillants de nouveauté,
Que ce poème joue sur un pas d’adagio.
Francis Etienne SICARD, Odalisques, 1975
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Il passait tout là-bas, au fond des solitudes,
Sur la plaine infinie des souvenirs anciens,
Des vents qui frissonnaient comme tremble un vieux chien
Lorsque son maître meurt, pétri de lassitude.
Sur la plaine infinie où nul vieux musicien
Ne passe plus jamais chanter les quiétudes,
Les bonheurs épicés de joies, de certitudes
Les vents pleuraient tout bas des souvenirs anciens.
Sur la plaine infinie, morne plaine d'herbage,
Où nul havre ne borde un quelconque rivage,
Sur la plaine infinie, lisse comme un néant,
Un vieil homme est parti, claudiquant sur sa canne,
Penché vers le soleil qui se meurt au couchant,
Et les vents ont noyé ses pas dans les savanes...
Alain Gurly
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