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~~ Au fil de L'arroyo ~~ de J. Ricquebourg
Au fil de l'arroyo tranquille et sinueux,
Sans efforts et sans bruits de marins ni de rames,
La jonque, avant cambré, promenait par les cieux
Sa voile, plein hamac où se berçaient des âmes.
Elle glissait. Le mât, comme un bras étendu,
Pointait, pour les compter, les émaux des étoiles.
Dans quel port son retour était-il attendu ?
Souple, elle obéissait au gonflement des toiles.
Les arbres de la rive, au groupement obscur,
Dans l'immobilité figeaient leur attitude,
Et l'arroyo semblait traîner au pied d'un mur
Son grand corps surchargé d'âge et de lassitude.
Au bord de l'horizon menant son vol égal,
Précédant ou suivant des bouquet de lumière,
La jonque se mouvait dans un brouillard astral
Pour répondre à l'appel d'autres feux en poussière.
Le ciel se reflétait en décalque dans l'eau,
Dont la masse au repos avait l'aspect étrange
D'un monstre écaillé d'or, couronné d'un halo,
Enivré d'un sommeil qu'aucun heurt ne dérange.
L'eau dormait, et la voile éployée avait l'air
D'être son rêve altier en marche dans l'espace,
Rêve surnaturel, si profond et si fier
Que tout paraît soudain s'effacer quand il passe.Jean RICQUEBOURG (La Réunion)
Tags : arroyo, ricquebourg, fil, sans, jonque
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Commentaires
Je ne connaissais pas ce poète, chère Marielle, je suis donc heureuse de découvrir ici sa chanson si descriptive et si belle!
Bisous,
Lorraine
Bonjour Marielle c'est avec un temps bien gris que je viens te souhaiter une bonne journée, en ce dernier jour d'octobre
bisous monique
au fil de l'eau
le soleil brille ce tantôt
dans le silence du matin
le ciel tout bleu souverain
réchauffe les coeurs en feu
ici règne une lumière bleu
fait rougir toutes les roses
en t'écrivant mes yeux s'y posent
mon coeur te les envoie en bonheur
par la voie des airs à cent à l'heure
je regarde auszsi mes pensées
qui vont vers toi sans arrêt
te souhaiter une douce journée
sans oublier de t'embrasser
à toi..; de moi
claudeUn fil aux vagues sinueuses
Sous les étoiles heureuses
Le ciel se mire dans l'océan
La jonque glisse sur le temps
Ses voiles claquent au vent
Son âme blanchie par l'écume
Déchire avec délicatesse la brume
Devant elle s'éclaire l'horizon
De ce pays où règne les passions
Celles où vivent tous les bâteaux
Auréolés d'un indéfinissable halo
L'astre divin les caresses
De ses rayons en tendresse
Le fil aux vagues sinueuses
Brille sous les étoiles heureuses
Merci mamie très chère de cette poétique océanique
Douce journée avec le soleil aux chauds degrés magnifique
Je t'embrasse tendrement
A toi...de moi
ClaudeBonjour Marielle très beau poème sur les voiles d'un bateau et le mer, j'aime beaucoup
bonne journée bisous monique
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un petit passage chez toi Marielle pour te remercier d'être venue me voir
suis fatiguée...
gros bisoussssssssssssssssssssss