-
De ces soirs vous souvenez-vous ?
Vous souvenez-vous, vous étiez l'astre à ma fenêtre
La fenêtre, au vitrail de vos grands yeux doux
Dans ce petit vitrail où le soir va descendre
Descendre des vers purs d’un ciel bleu azuré
Ciel bleu azuré de vos yeux de saphir tendre.
Je vous sais là-bas dans votre ile ô belle rose !
Rose à la bonté mystique au fond du chœur
Chœur de citadelle où belle âme compose
Vos Chants s’épanchent en nos cœurs par flots
Flots très lents comme un espoir tendre
Espoir Tendre qui va toujours en méandre
En méandre dans vos pleurs de cendre
Cendre bleue de votre poème titré mal écrit
Mal écrit d’une plume oléorésine ambre
Samiel.
26 commentaires -
Le lion dans la savane connait sa force
Mais pas le jour de sa naissance.
La Chine dans la forêt ignore
Qu'il pousse depuis cent ans.
L'étincelant soleil ne sait même pas
Qu'il se léve et se couche chaque jour.
Mais toi tu possèdes
La finesse et l'intelligence,
Les Souvenirs et l'Histoire du passé,
Des projets nombreux pour demain,
Et le bonheur que je te souhaite pour tous les jours
à venir.
Un an de plus dans la course de ta vie...
Et selon mes vœux
Très Heureux Anniversaire Aujourd'hui.
Marielle.
Source: arrangement sur texte google.
18 commentaires -
Ourson qui représente la douceur,
Peluche si chère à nos coeurs,
Tu es dans toutes les demeures.
Petit ourson dans nos livres d'images,
Tu es là toujours en première page.
Pour toi les bras sont grands ouverts.
Pourquoi faut-il, qu'adulte, tu fasses si peur ?
Et qu'en chair et en os on panique,
Tendant vers toi un poing vengeur ?
On se dispute, on polémique,
Les uns te veulent, revenant dans le Vercors . . .
Les autres te chassent en criant . . .dehors !
Marielle
19 commentaires -
Nous n'irons plus au bois , les lauriers sont coupés.
Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les flots silencieux qui coulaient de leurs coupes.
Les lauriers sont coupés, et le cerf aux abois
Tréssaille au son du cor ; nous n'irons plus au bois,
Où des enfants joueurs riait, la folle troupe,
Parmi les lys d'argent aux pleurs du ciel trempés;
Voici l'herbe qu'on fauche et les lauriers qu'on coupe.
Nous n'irons plus aux bois , les lauriers sont coupés.
Théodore de Banville.
20 commentaires -
Marquise vous souvenez-vous
Du menuet que nous dansâmes ?
Il était discret, noble et doux,
Comme l'accord de nos deux âmes.
Triomphante, vous surpreniez
Tous les coeurs et tous les hommages,
Dans votre robe à grands paniers,
Dans votre robe à grands ramages.
Vous leviez de vos doigts gantés
Et selon la cadence douce,
Votre jupe des deux côtés
Prise entre l'index et le pouce.
Plus d'une belle à Trianon,
Enviait parmi vos émules,
Le manège exquis et mignon
De vos deux petits pieds à mules.
Et distraite par le bonheur
De leur causer cette souffrance,
A la reprise en "la" mineur,
Vous manquâtes la révérence .
François COPPEE (1842/1908)
14 commentaires