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Météo tu dérailles, tu nous trahis.
Es-tu complice du Stromboli,
Des catastrophes à l'infini,
Des éléments qui se déchainent,
D'un bout à l'autre de la chaine ?Tu nous étrangles, tu nous noies,
En ce début d'année deux mille trois . . .
A peine le sud-ouest épongé,
Nous voilà englué à bâbord,
Par une cargaison "Prestige", c'est trop fort !Brutalement c'est le pôle nord à Paris,
Et tout notre "Midi" . . . en Sibérie !Marielle
( N° 25 De "Au rythme des coeurs et. . . " )
Avec mes souhaits de réconfort aux sinistrés des inondations
de juin 2016. Marielle
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Un coffret au ruban de satin,
Au fond de l'armoire en sapin,
Gansé de velours vert et de soie.
Lettres roses, d'amour et de joie,
Si pudiques secrets d'autrefois,
Que l'on effleure pieusement du doigt.Et l'écrin capitonné de bleu ...
Dis nous Mamie, l'hitoire exitante
Des jolies parure scintillante ?
Et cette autre tout au fond ...en bleu,
Avec un si joli petit caillou,
Souvenir de ton premier rendez-vous ?Et la petite "croix de Lorraine",
Des jours de joie, des jours de peine !
Tes yeux sourient devant ce rubis ?
Dans ton coeurtant d'émoi je devine,
Devant ce collier de perles fines ...
Prête-le moi dis, sur ma robe d'organdi ?Marielle.
( N°33 du recueil "Au fil du temps")
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Les souvenirs tristes font partis de nous
et chacun, hélas, un jour peut les vivre.
Dans sursaut vie,
Tu décides un voyage.
Je m'en inquiète, mais tu nies
Le mal que trahis ton visage.Pour un petit séjour de rien,
Changer d'air nous fera du bien
A tous les deux. Tu me vois si pâle
Dis-tu ? Las ! j'entends surtout ton râle !Toi qui ne reculais devant rien,
Fuyais-tu l'implacable destin ?
Oui, tu cherchais une sortie,
Tout n'étant plus que parodie.Tu me laissais faire les réservations,
Préparer les valises, les cartons,
Mettre les potions, les piqûres ...
Faire réviser la voiture....Tous les bagages sont restés là ...béants,
De larmes amères je les arrose,
En ressortant la chemise rose,
Que tu souhaites pour partir ...vers le néant
Marielle( Poème n°3 du recueil "Ma confidente, mon étoile" 1989/90 )
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Dans l'aube claire du jour nouveau,
Ils sont là-haut sur le plateau.
Du ciel, sur la toile à peine rosée,
Se découpe leur silhouette grisée.Dans l'herbe tendre, sur le plateau,
Ils paissent, tranquilles, les deux chevaux.
De leur nasaux, dans la rosée du pacage,
S'élève de temps en temps, un léger nuage.Mais le ciel rougeoie sur le plateau,
Lentement s'éloignent puis s'évanouissent les chevaux.
Derrière l'écran de l'horizon en feu,
Vont chercher l'ombre vers d'autres lieux"Pastel" fugitif dans le jour nouveau,
Un instant j'ai cru voir un "Corot".
Au bout de mes doigts restent ces quelqes mots,
Et l'aube pourpre et nue sur le plateau.Marielle
(Poème n°14 du recueil "Au fil du temps volent mes pensées")
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Elle avait les yeux clairs et la robe en velours
À côté de sa mère et la famille autour
Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour
La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir
Le bonheur en personne et la douceur d'un soir
Elle aimait la musique surtout Schumann et puis MozartComme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toiElle allait à l'école au village d'en bas
Elle apprenait les livres elle apprenait les lois
Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois
Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis
Surtout Ruth et Anna et surtout Jérémie
Et ils se marieraient un jour peut-être à VarsovieElle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans
Sa vie c'était douceur rêves et nuages blancs
Mais d'autres gens en avaient décidé autrement
Elle avait tes yeux clairs et elle avait ton âge
C'était une petite fille sans histoire et très sage
Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi comme toi comme toi comme toi
Comme toi que je regarde tout bas
Comme toi qui dort en rêvant à quoi
Comme toi comme toi comme toi comme toi.Jean-Jacques Goldman
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