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Par marielle du Berry le 26 Mai 2013 à 00:00
"Pour toutes les Mamans du monde entier"
Je te souhaite un jour de velours,
d'iris, de lis et de pervenches,
un jour de feuilles et de branches,
un jour et puis un autre jour,un jour de blés, un jour de vignes,
un jour de figues, de muscats,
un jour de raisins délicats,
un jour de colombes, de cygnes.Je te souhaite un jour de diamant,
de saphir et de porcelaine,
un jour de lilas et de laine,
un jour de soie, ô ma maman,et puis un autre jour encore,
léger, léger, un autre jour
jusqu'à la fin de mon amour,
une aurore et puis une aurore,car mon amour pour toi, ma mère,
ne pourra se finir jamais
comme le frisson des ramées
comme le ciel, comme la mer…Pierre GAMARRA
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Par marielle du Berry le 24 Mai 2013 à 00:00
Des milliers et des milliers d'années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d'éternité
Où tu m'as embrassé
Où je t'ai embrassée
Un matin dans la lumière de l'hiver
Au parc Montsouris à Paris
A Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.J.Prevert
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Par marielle du Berry le 22 Mai 2013 à 00:00
Ces roses que tu aimais respirer au jardin,
Ces roses avec amour cultivées de tes mains :
En cueillir la plus belle, me l'offrir en hommage
A nos douces années, dont s'envolaient les pages !
Les fleurs se sont fanées...sur le dernier feuillet ...
Sous le marbre glacé, maintenant tu reposes,
Au jardin déserté survivent quelques roses
Dont je t'offre parfois un bien maigre bouquet.
J'aurais voulu pour toi, une montagne de roses,
Pour qu'au-delà du temps, au confins du délire,
Malgré l'absence et dans l'osmose,
En leur éclat de pourpre, j'y revois ton sourire !
Marielle
( Poème n° 3 du recueil "Fleurs et parfums dansent sur ma lyre" )
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Par marielle du Berry le 20 Mai 2013 à 00:00
Oui je t'ai bien connue
Très chère je me souviens de toi
En ce temps-là tu vivais utilement
Au sein de chaque foyer
Mais tu es depuis hélas portée disparue
Tu peuples toujours mes rêves et je te vois
Quand enfant lors des longs soirs d'hiver
J'allais encore à la soirée
Toi l'antique et robuste crémaillère
Essentielle jadis à la vie
Armée de moult dents crantées et acérées
Brulée noircie tu trônais là dignement
Avec tes chaudrons cuivrés
Pendue parmi les flammes des feux de bois
Au cœur d'un âtre à tous les vents ouvert
En nos vétustes chaumières
Hélas tu es partie victime de la vie
Du progrès orner les travées de musées
Où tu survis sous les regards amusés
En cette retraite dorée enfin choyée
Toi qui a tant œuvré
Ores repose toi
Cépygé.
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Par marielle du Berry le 18 Mai 2013 à 00:00
Nous avons fait la nuit, je tiens ta main, je veille
Je te soutiens de toutes mes forces
Je grave sur un roc l’étoile de tes forces
Sillons profonds où la bonté de ton corps germera
Je me répète ta voix cachée, ta voix publique
Je ris encore de l’orgueilleuse
Que tu traites comme une mendiante
Des fous que tu respectes, des simples où tu te baignes
Et dans ma tête qui se met doucement d’accord avec
la tienne, avec la nuit
Je m’émerveille de l’inconnue que tu deviens
Une inconnue semblable à toi, semblable à tout ce que j’aime
Qui est toujours nouveauPaul ELUARD
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