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Par marielle du Berry le 6 Juillet 2013 à 00:00
Sa blafarde splendeur verse son sang de cire
Sur le rebord des murs qui recouvrent la nuit
D’une ombre de silence et d’une once de bruit
Pendant que sous l’ivoire une larme transpire.
Quelques carreaux de ciel où le destin conspire
Jonchent un long chemin de la chair de ce fruit
Que des bouches d’enfant pris d’un désir fortuit
Détachent de la peau dans un éclat de rire.
Des mines d’argent pur s’ouvrent comme des feux
Dont les flammes de verre aux reflets lumineux
Lèchent de leur miroir le visage d’un ange.
Or c’est son souffle impur qui ravive le sel
Au bord d’un lac de lait à la saveur d’orange
Comme si le savoir renaissait d’un missel.
Francis Etienne Sicard Lundquist
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Par marielle du Berry le 4 Juillet 2013 à 00:00
J'aimais auprès de toi,
Les sentiers parcourir ...
Des senteurs âpres m'étourdir,
Des algues des embruns ...
A l'air pur ajouter, un peu de sel marin.
J'aimais être avec toi,
Dans ce décors vibrant,
Où les yeuses vont penchant,
Entre terre , ciel et mer,
Et goûter à tes lèvres, un peu de sel de mer !
Marielle.
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Par marielle du Berry le 2 Juillet 2013 à 00:00
Vent bienfaiteur caresse les monts
Effleure la prairie
Et les grands bois et les vallons,
La nature est fleurie.Vois les fleurs se sont écloses
Sous ton baiser enchanteur,
Et des nids tantôt moroses
Entends, entends le joyeux chœur;Souffle encore, ô douce brise.
Souffle encore, ô douce brise,
Tout renaît sur terre par toi,
Tout s'enchante et tout se grise.En cédant, en cédant à ta loi !
Viens ! ah ! viens !
Souffle encore, douce brise.
Stephan Bordèse
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Par marielle du Berry le 30 Juin 2013 à 00:00
Ô beau rosier du paradis,
Beau rosier aux milliers de roses,
Qui dans les parfums resplendis,
Et dans la lumière reposes;
Ô beau rosier du jardin clos,
Beau rosier aux roses altières,
Qui sur l'herbe étends les réseaux
Que font tes ombres familières;
Au tour de qui, toutes tremblantes,
De l'Occident à l'Orient,
Ces humbles et douces servantes
Glissent et tournent lentement,
Jusques à l'heure solennelle
Où la nuit, à pas clandestins,
Étendant ses voiles sur elles,
Les confond toutes dans son sein.
Charles Van Lerberghe - La chanson d'Eve
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Par marielle du Berry le 28 Juin 2013 à 00:00
L’humide éclat du lys, le blond duvet des pêches
Seraient moins doux pour moi ,moins frais que ton baiser.
L’abeille du désir vole et veut se poser,
Veut se poser, ô fleur ! à tes lèvres si fraîches.
La rose ouvre son cœur à l’amoureuse mouche,
Et l’enivre de miel et la berce au zéphyr.
Quand pourrai-je, à mon tour, sur tes lèvres cueillir,
Miel divin, le baiser qui parfume ta bouche ?
Dans l’air plein de soleil entends-tu ces murmures ?
Que disent les oiseaux au dôme épais des bois ?
Ce que te dit mon cœur qui gémit dans ma voix :
J’ai faim de tes baisers et de tes lèvres mûres.Auguste Lacaussade
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