•  

    Soeurs-Jumelles.jpg

     

    Frère ou sœur
    Jumeau ou frère
    De rien mais qui es-tu
    Tu es mon plus grand mystère
    Mon seul lien contigu
    Tu m'enrubannes et m'embryonnes
    Et tu me gardes à vue
    Tu es le seul animal de mon arche perdue

    Tu ne parles qu'une langue aucun mot déçu
    Celle qui fait de toi mon autre
    L'être reconnu
    Il n'y a rien à comprendre
    Et que passe l'intrus
    Qui n'en pourra rien attendre
    Car je suis seule à les entendre
    Les silences et quand j'en tremble

    Toi, tu es mon autre
    La force de ma foi
    Ma faiblesse et ma loi
    Mon insolence et mon droit

    Moi, je suis ton autre
    Si nous n'étions pas d'ici
    Nous serions l'infini

    Et si l'un de nous deux tombe
    L'arbre de nos vies
    Nous gardera loin de l'ombre
    Entre ciel et fruit
    Mais jamais trop loin de l'autre
    Nous serions maudits
    Tu seras ma dernière seconde
    Car je suis seule à les entendre
    Les silences et quand j'en tremble

    Toi, tu es mon autre
    La force de ma foi
    Ma faiblesse et ma loi
    Mon insolence et mon droit

    Moi, je suis ton autre
    Si nous n'étions pas d'ici
    Nous serions l'infini

    Et si l'un de nous deux tombe...

    LARA FABIAN

     

      ~~ Tu  es mon autre ~~ de Lara Fabian.

     

     

     

     

     


    8 commentaires
  •  

     

    Le Jura de nos vacances...quelle magie !
    Noblesse et simplicité de ses montagnes,
    Symphonie de verdure dans ses herbages ...
    Cascades qui pleurent ou qui rient.

    Et ses grottes aux milles légendes,
    Ses torrents qui grondent et enchantent ...
    Sources limpides, lacs de toutes couleurs,
    C'était du bonheur pour une année de labeur.

    Avec le parfum du "comté", ce fromage
    A la saveur prenante et divine ...
    Plus haut, les grands pins, la résine ...
    On oubliait le temps et les fadeurs de l'usine.

    Et ses vignobles aux vins qui pétillent,
    Quand sur les tables gourmandes et fines,
    Ils accompagnaient poulardes et morilles :
    Çà valait bien la "tambouille" des cantines.

    J'y ai tant respiré de Morteau à Vouglans,
    Toujours grisée, de Salins à Arbois,
    De St Claude à Ornans... c'est un rêve à présent,
    Trop d'années sur ma tête aujoud'hui font la loi !

    Marielle


    ( Poème n°12 du recueil "Comptines et souvenances")

     

    ~~ Magie jurassienne ~~ de Marielle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    10 commentaires
  •  

    Bonsoir,

    Marielle va très très bien. 
    C'est son clavier qui fait des siennes.
    Un technicien est passé, il est reparti avec cet élément indispensable. 
    Il est probable que notre amie puisse le récupérer d'ici quelques jours.
    En attendant, je dépose ici de mot pour ne pas que vous vous inquiétez.

    Je vous souhaite, de sa part aussi, une très belle soirée et une très bonne fin de semaine. 

    Marc de Metz. 



    13 commentaires
  •  

    Paysage-exotique.jpg

     

    Massifs harmonieux, édens des flots tranquilles,
    D'oasis aux fleurs d'or innombrables réseaux,
    Que la vague caresse et que les blonds roseaux
    Encadrent du fouillis de leurs tiges mobiles.

    Bosquets que l'onde berce au doux chant des oiseaux,
    Des zéphirs et des nids pittoresques asiles,
    Mystérieux et frais labyrinthe, Mille-Iles,
    Chapelet d'émeraude égrené sur les eaux.

    Quand la première fois je vis, sous vos ombrages,
    Les magiques reflets de vos brillants mirages,
    Un chaud soleil de juin dorait vos verts abris ;

    D'enivrantes senteurs allaient des bois aux grèves ;

    Et je crus entrevoir ce beau pays des rêves

    Où la sylphide jongle avec les colibris.

     

     Louis-Honoré FRECHETTE (Québec)

    ( 1839/1908 )

     

     

    ~~ Les Milles-iles ~~ de L.H. Frechette.


    7 commentaires
  •  

    images-Village-Tlemcen.jpg

     

    La prairie - un ciel vert aux étoiles de fleurs-

    Le petit bruit d'une eau qui glisse sur la pierre,

    Les feuillages avec leurs frissons de lumière,

    Les amandiers, les cerisiers envahisseurs,

     

    Pourtant dans les sentiers qu'étreint le printemps doux

    Des "salams" un instant voltigent et se posent.

    Et l'on voit tout là-bas, sous un arceau de roses

    Eclater la blancheur lisse d'un marabout.

     

     

     Pourtant dans les sentiers qu'étreint le printemps doux

    Des "salams" un instant voltigent et se posent.

    Et l'on voit tout là-bas, sous un arceau de roses

    Eclater la blancheur lisse d'un marabout.

     

    Des haillons somptueux pendent sous des chamilles.

    Un moment le benjoin subjugue des lilas

    Et quand les femmes vont aux fontaines, voilà

    Qu'on entend tinter clair les anneaux de cheville.

     

    Blanche BEDAHAN (Oran)

     

     

      ~~ TLEMCEN  ~~ de Blanche Bédahan

     

     

     

     

     

     


    11 commentaires